Les Armes miraculeuses
Recueil de poèmes d'Aimé Césaire paru chez Gallimard en 1946 à Paris.
Trois images, une notice descriptive à compléter.
Deux copies manuscrites de chacun des deux poèmes d'Aimé Césaire intitulés respectivement « La forêt vierge » et « Poème ».
D'Aimé Césaire, le poète martiniquais rencontré en 1941, quelques pages inclassables - comme l'ensemble de son œuvre - intitulées « La forêt vierge », commençant comme une réflexion sur la ville et glissant vers la déclaration d'amour. La prose y vire discrètement au vers ; deux poèmes « purs » sont joints à ce texte, qui autour du « grand coup de machette du plaisir rouge » reprennent les thèmes favoris de l'auteur, tels qu'ils se donnent à lire dans Soleil cou coupé (1947). [site Atelier André Breton, 2005]
La Forêt vierge. Les deux manuscrits de « La forêt vierge », écrits très certainement de la main de Suzanne Césaire, avec quelques feuillets rédigés sans doute par Aimé Césaire, présentent de notables différences, avec des passages et une mise en page modifiés. Il n’est pas fait mention de l’envoi de ces manuscrits dans la correspondance d’André Breton conservée à la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, il est donc impossible de les dater précisément, mais l’envoi est nécessairement antérieur à la première édition du recueil, Les Armes miraculeuses, en avril 1946.
À la fin de 1942, Wifredo Lam compose un tableau qu’il intitulera : « La jungle », et que Michel Leiris verra plus tard comme un « irrépressible délire végétal » (Michel Leiris, Wifredo Lam. Paris : Didier Devillez éditeur, 1997, p. 54). « La forêt vierge » semble être écrit en écho à ce tableau.
Ce poème dense sera divisé ensuite en plusieurs textes, différents selon les éditions, avec la suppression de nombreux passages. Dans l’édition de Les Armes miraculeuses, en 1946, le poème est divisé entre « Batéké » et « La forêt vierge ». Dans l’édition de 1970 des Armes miraculeuses, le poème est divisé entre « Mythologie » et « La forêt vierge ». Dans Œuvres complètes (Fort-de-France : Désormeaux, volume 1, 1976), le poème est scindé en trois parties : « La forêt vierge », « Autre saison », et « Jour et nuit ».
Poème. Manuscrit doublé de sa copie, non daté, d’un texte qui prendra le titre de « Les armes miraculeuses », à partir de l’édition du recueil Les Armes miraculeuses, en avril 1946. [wiki de Kora Véron Leblé, 2016]
Poèmes autographes dont un signé, sd.
- Un poème, manuscrit vraisemblablement de la main de Suzanne Césaire, et signé par Aimé Césaire. Deuxième copie autographe identique jointe.
- « La forêt vierge », poème autographe écrit en grande partie par Aimé Césaire. Copie autographe identique jointe. Extrait :
« Où allez-vous ma femme marron, ma restituée, ma cimarrone
les morts pour la patrie défont leurs tranquilles oreillers de jungle
au creux des pièges à dormir les volcans émettent leur gueule silencieuse de veuve et de laboratoire les jolis parachutes des années sautent dans le vide et lancent à la petite semaine leurs tracts de rues de blé-de-rues de femmes à prendre et à quitter [...]. » [catalogue de la vente, 2003]
Bibliographical material | 2 pages in-4°, manuscrites et signées par Aimé Césaire. 4 pages in-4°, autographes. |
Languages | French |
Physical description | Ms - encre brune et bleue sur papier pelure |
Number of pages | 2 - 4 - 4 p |
Reference | 1500000 |
Breton Auction, 2003 | Lot 2281 |
Keywords | martinique, Work notes, Poetry, Publication |
Categories | Manuscripts, Surrealists Manuscripts |
Permanent link | https://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100902670 |
Recueil de poèmes d'Aimé Césaire paru chez Gallimard en 1946 à Paris.
Trois images, une notice descriptive à compléter.