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Boule suspendue

Sculpture

Author

By (artist) Alberto Giacometti

Description

Sculpture d'Alberto Giacometti datée de 1930-1931 et placée le long du mur de l'atelier d'André Breton.

 

Expositions

- Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991.
- Alberto Giacometti : la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne : Saint-Étienne (France), Musée d'art Moderne de Saint-Étienne Métropole, 23 mars 1999-27 juin 1999
- La Révolution surréaliste : Paris (France), Musée national d'art moderne / Centre de création industrielle, 27 février 2002-24 juin 2002 // Düsseldorf (Allemagne), Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, 17 juillet 2002-24 novembre 2002
- Le surréalisme et l'objet : Paris (France), Centre Pompidou, 30 octobre 2013-03 mars 2014 // Washington (États-Unis), Hirshhorn Museum and Sculpture Garden Smithsonian Institution, 03 avril 2014-03 août 2014

- Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes, institut Giacometti, Paris, France, du 19 janvier au 10 avril 2022.

 

 

Bibliography

- André Breton, Le Surréalisme et la peinture, Paris, Gallimard, 1965, rep. p. 72.

- Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep. p. 287

- Didier Ottinger (dir.), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Paris, Gallimard/Musée national d'art moderne-Centre Pompidou, 2013, p. 25-27, rep. p. 26

- Serena Bucalo-Mussely (dir.), Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes, institut Giacometti, Paris et éditions Fage, Paris, 2022, rep.

 

Creation date1930 - 1931
Physical description60,4 x 36,5 x 34 cm
Bois, fer et corde
From / Provenancesl
Place of origin
Museum

Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 1996-205

Size60,40 x 36,50 x 34,00 cm
Copyright© succession Giacometti, FAAG, ADAGP, 2013
ReferenceAcquisition_1996_205
Keywords, ,
CategoriesSculpture
Set[Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg
Exhibitions1959, Exposition InteRnatiOnale du Surréalisme EROS , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Le Surréalisme et l'objet , Alberto Giacometti - André Breton, Amitiés surréalistes
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100100450
Place of origin
Exhibition place

See also

1 Work
 
False

L'étrange cas de Monsieur K

Painting

Author

By (artist) Victor Brauner

Description

Huile sur toile de 1933 reprenant le personnage de Monsieur K., figure satirique inventée par Alfred Jarry.

Signée et datée en bas à droite : « Victor Brauner 1934 » ; signée au dos en haut à droite : « Brauner » ; sur le châssis, écrit à la main par l'artiste, « Analogie des événements ».

« Botte rose blanche
» tel est le vers sur la fraîcheur ou le parfum duquel, en rêve, la nuit dernière, attirait mon attention Victor Hugo ressemblant fort à ce Bonnet, inculpé de l'assassinat d'une foraine, qui passe actuellement en jugement.
» Comme je m'étais endormi en songeant à Victor Brauner et aux quelques mots de présentation qu'exigeait de moi la très prochaine exposition de ses toiles, je pense que Botte rose blanche exprime synthétiquement le goût que je puis avoir de celles-ci (la légère altération auditive : Brauner - Bonnet, et la persistance du prénom : Victor, permettant à elles seules, L'identification). Ce qui m'enchante ce matin est de garder intacte la sensation de plaisir que me causa ce vers, extrait savamment par Victor Hugo d'un long poème que j'ai oublié. Cette sensation est le type même de celles que fournit, dans les états troubles de la conscience, la perception interne et sur l'importance desquelles Freud a vivement insisté. Elle me donne la mesure du pouvoir inconscient que peut exercer sur moi l'œuvre de Brauner. Cette œuvre est donc de nature à provoquer en moi une modification appréciable de la force énergétique. Très au-delà de toute considération d'agrément ou de désagrément immédiat (tant pis pour qui répugnerait ici, à la place d'un visage, à découvrir un crapaud), une telle aptitude est la seule qui compte, c'est en elle seule que l'art peut placer son critérium d'authenticité.
» L'imagination chez Brauner est violemment déchaînée ; elle brûle et tord les filières par lesquelles le surréalisme même est tenté parfois de faire passer, à des fins systématiques d'ailleurs admissibles. La grande marmite nocturne et immémoriale gronde au loin et à chaque coup de gong frappé - c'est son couvercle qui bat - glissent par l'entrebâillement toutes sortes d'êtres et d'objets douteux qui se répandent dans la campagne mentale.
» Cervelle de chat, plumes de paons, trognons de choux, coquilles d'œufs, agate, scrupules de loup se sont étroitement unis à toupie, cabine de bain, yeux de verre, portemanteau, boîte d'allumettes, scaphandre ressortissant au pire scabreux moderne pour parfaire une substance émanant véritablement de l'inconscient collectif. Cette substance phosphorique est celle des personnages de Brauner. Le hiératique, le fantomatique et l'automatique qui se les disputent ne sont pas pour nous faire oublier la grande et primitive inquiétude dont ils sont issus : le désir et la peur président en effet, excellence, au jeu qu'ils mènent avec nous, dans le cercle visuel très inquiétant où l'apparition lutte crépusculairement avec l'apparence. Il s'agit de savoir à chaque seconde qui l'emportera de l'instinct sexuel et de l'instinct de mort. La peinture remarquablement libre de Brauner nous fait assister, peut-être comme aucune autre, à ce combat singulier.
» Ne fût-ce que par là, cette peinture pourrait prétendre à la plus haute valeur sociale. Je dis qu'elle nous dédommagerait à elle seule, sur le plan social de l'outrecuidance d'une prétendue peinture de propagande révolutionnaire (petite sortie d'usine avec faucille et marteau dans le ciel). La peinture de Brauner est armée et, en marge de ce qui s'y déroule manifestement, s'exalte toujours le dernier épisode d'un combat de rues, dont il faut que toutes les puissances d'asservissement humain sortent domptées. Monsieur K... barré de décorations, de messes, de prostituées et de mitrailleuses, ne campe pas en vain à l'entrée de cette exposition, un ventre comparable à celui qu'Alfred Jarry avait déjà tatoué d'une cible. Cette image, en se précisant, a depuis longtemps cessé de nous faire rire. La vision de Brauner, à tout coup, l'atteint en plein centre d'une balle. » André Breton (Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, p. 121-122).

« Le personnage de Jarry, qui a eu une si grande importance pour les surréalistes, a aussi fasciné Victor Brauner, mais c'est surtout dans L'étrange cas de M. K. et dans Force de concentration de M. K. qu'il l'a personnifié avec le plus de vigueur. Représenté de préférence nu avec les insignes de sa puissance : décorations, revolver, à la place du sexe et du cerveau, ridicule, mais terrifiant, M. K. ne prend pas seulement tous les aspects des pouvoirs de la société : militaire, banquier, propriétaire, policier, serviteur de l'église, il est partout et ce peut être tout aussi bien l'individu anonyme et inoffensif que nous côtoyons quotidiennement. »
(Paris, Musée national d'art moderne, Victor Brauner, 1972, p. 93).

 

Expositions

- Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, Exposition Minotaure, 1934, n° 20.
- Paris, Galerie Pierre, Exposition Victor Brauner (présentation d'André Breton), 1934, n° 1
- Hannover, Kestner-Gesellschaft Hannover, Victor Brauner, 1965, rep.p. 21, n° 21
- Wien, Museum des 20. Jahrhunderts, Viktor Brauner, 1965, rep.p. 13, n° 21
- Amsterdam, Stedelijk Museum, Victor Brauner, 1965/1966, rep.s.p., n° 16
- Paris, Musée national d'art moderne, Victor Brauner, 1972, n° 19, p. 93
- Frankfurt, Schirn Kunsthalle, Die Surrealisten, 1989, rep.p. 220, p. 406
- Milano, Palazzo Reale, I surrealisti, 1989, rep.p. 349, p. 622
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, Face à l'histoire, 1933-1996, 1996-1997, rep.p. 172, p. 610
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, La Révolution surréaliste, 2002, rep.p. 226, p. 433
- Düsseldorf, K20 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Surrealismus 1919-1944, 2002, rep.p. 232
- Salzburg, MdM Rupertinum, Victor Brauner "Der fantastische Bilderbogen", 20 mars 2004-06 juin 2004
- Mamiano di Traversetolo (Italie), Fondazione Magnani Rocca, Da Monet a Boltanski, 01 avril 2006-16 juillet 2006
- Chambéry, Musée des Beaux-Arts - Musées d'art et d’histoire de Chambéry, Victor Brauner, 12 octobre 2007-14 janvier 2008
- Paris, Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration, 1931, Les étrangers au temps de l’exposition coloniale, 06 mai 2008-05 octobre 2008
- Athènes, B. and M. Theocharakis Foundation for the Fine Arts and Music, De Monet à Yves Klein. Les grandes figures des Modernistes en Europe, 25 novembre 2008-22 février 2009

 

Bibliography

- Sarane Alexandrian, Victor Brauner l'illuminateur, Paris, Éditions Cahiers d'art, 1954, rep.s.p.
- Robert Benayoun, Érotique du surréalisme, Paris, Jean-Jacques Pauvert Editeur, 1965, rep.pp. 92-93
- André Breton, Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, rep.p. 120, pp. 121-122
- William S. Rubin, Dada and surrealist art, Londres, Thames and Hudson, 1969, rep.pp. 302-303
- Marcel Mariën, L'activité surréaliste en Belgique (1924-1950), Bruxelles, Le fil rouge, Édition Lebeer Hossmann, 1979, rep.p. 236
- Didier Semin, Victor Brauner, Paris, Réunion des musées nationaux, Filipacchi, 1990, rep.p. 53
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991, rep.p. 319
- Milan, Galleria Credito Valtellinese, Victor Brauner, 1903-1966, 1995, reproduction page 12
- Gérard Durozoi, Histoire du mouvement surréaliste, Paris, Hazan, 1997, p. 266
- Margaret Montagne, L'œuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), Étude et catalogue du fonds d'atelier conservé au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, Thèse de doctorat d'histoire, mention « Histoire de l'art », sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, Lyon, Université Lyon II, 1998, rep.s.p., n° 95.
- Catalogue Museum der Modern Salzburg, Victor Brauner : Der Phantastische Bilderbogen, 20 mars 2004-31 mai 2005, Vienne, Bilder bei VBK, 2004 (Bibliothek der Provinz), rep. p. 65

Creation date1934
Date of publication 1933
LanguagesFrench
Physical description82 x 100,5 cm (sans cadre) 94 x 113,5 x 5,5 cm (avec cadre) - Huile sur toile
Place of origin
Museum

Musée d'Art moderne, Saint-Étienne : 2003.6.1

Method of acquisition and collectionMusée d'Art moderne, Saint-Etienne
Copyright© ADAGP, Paris, 2005.
Breton Auction, 2003Lot 4075
Keywords,
CategoriesModern Paintings
Set[Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg
ExhibitionsMinotaure, 1934 , Victor Brauner, 1934 , Victor Brauner, 1965 , Victor Brauner, 1965 , Victor Brauner 1965/1966 , Victor Brauner, 1972 , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100208960
Place of origin
Exhibition places

Orages magnétiques

Painting

Author

By (artist) Wolfgang Paalen

Description

"Having practiced resolutely non-figurative painting over several years, the young Austrian painter Wolfgang Paalen was won over by Surrealism around 1935... In 1938, he created a new "automatic" process know as "fumage" which consisted of letting the soot from the flame of a candle accumulate on paper or canvas, and afterwards interpreting the meaning of the deposits." Guy Habasque (Paris, Galerie de l'œil, Minotaure, 1962, s.p.)

Bibliography

- Minotaure, troisième série, n° 11, mai 1938, reproduction sans pagination
- Gustav Regler, Wolfgang Paalen, New York City, Nierendorf Editions, 1946, rep.p. 30
- José Pierre (préface de), Wolfgang Paalen (citations de Wolfgang Paalen), Paris, Filipacchi, 1980, rep.p. 16-17
- Andreas Neufert, Wolfgang Paalen. Im Inneren des Wals. Monografie - Schriften - Oeuvrekatalog, Wien, Springer-Verlag, 1999, rep.p. 301, n° 38.08

 

Creation date1938
Date of publication 1938
LanguagesFrench
Physical description73 x 100 cm (28 3/4 x 39 3/8 in.) - Huile et fumage sur toile
From / ProvenanceDon de l'artiste
Breton Auction, 2003Lot 4031
Keywords,
CategoriesModern Paintings
ExhibitionsExposition Wolgang Paalen , Surrealistische Malerei in Europa , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Surrealismus 1914-1944
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100782390
Exhibition places

Danseuse espagnole

Portrait d'une danseuse

Sculpture

Author

By (artist) Joan Miró

Description

Assemblage daté de 1928 illustrant la définition du collage surréaliste donnée par Max Ernst dans le Dictionnaire abrégé du surréalisme.

Bouchon de liège, plume de paon et épingle à chapeau fixés sur carton sous verre.
Assemblage signé et daté en bas à gauche et au dos en haut à gauche ; titré au dos Portrait d'une danseuse.


« Breton pense que Miró - avec des toiles comme Personnage lançant une pierre à un oiseau - a exercé sur Picasso une influence qui est allée dans le sens surréaliste. Mais il y a chez Miró des expériences que l'on peut rapprocher avec plus de précision du surréalisme : tableaux-objets, collages, tableaux-poèmes (comme Le corps de ma brune, 1925), manifestation d'anti-peinture, comme les Danseuses espagnoles de 1928 - tableau "qu'on ne peut pas rêver plus nu" dit Éluard de l'une d'elles : "Sur la toile vierge, une épingle à chapeau et la plume d'une aile", et tel autre est composé d'un clou, d'un morceau de linoléum, d'une touffe de poils et d'une ficelle. Mais l'humour, la dérision de ces œuvres font surtout songer à la négativité de Dada, dont Miró a subi l'influence : et, aux dates en question, on peut aussi bien y voir une réaction contre le merveilleux surréaliste. En fait, Miró ne réagit jamais qu'à lui-même : son entreprise d'assassinat de la peinture qui inspire les œuvres austères de 1929/1931 est une réponse à sa propre peinture, non à la peinture en général : il veut voir ce qu'il peut faire en renonçant à l'éclat de sa magie, et c'est lui attribuer une perméabilité qu'il n'a pas que d'y voir une façon de tenir compte des reproches de Breton. Quand Miró et Breton se rencontreront, ce sera aux conditions du peintre : Breton écrira des poèmes sur les gouaches de la série des Constellations, qui date de 1940/1941. » Gaëtan Picon (Le surréalisme, 1919-1939, Genève, Skira, 1983, p. 103).


Le collage dans la vision surréaliste, définie par Max Ernst comme « [...] l'alchimie de l'image visuelle. Le miracle de la transfiguration totale des êtres et des objets avec ou sans modification de leur aspect physique ou anatomique » est illustré dans le Dictionnaire abrégé du surréalisme par La Danseuse espagnole de Joan Miró.

 

Expositions

-  Paris, Galerie de l'Oeil, L'Écart Absolu - IXe exposition internationale du surréalisme, 1965. Mentionnée dans le catalogue comme "Portrait d'une danseuse".
- Joan Miró : Paris, Grand Palais, 17 mai-13 octobre 1974
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 25 avril -26 août 1991
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, La Révolution surréaliste, 27 février-24 juin 2002 // Surrealismus 1919-1944 : Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, 20 juillet-24 novembre 2002, p. 439
- Joan Miro 1917-1934 : Paris (France), Centre Pompidou, 03 mars 2004-28 juin 2004
- Artists and their models : masterpieces from the Centre Pompidou : Rome (Italie), Scuderie del Quirinale, 01 mai 2006-16 novembre 2006 // Istanbul (Turquie), Istanbul Modern Art Museum, 07 septembre 2006-16 novembre 2006 // Hong Kong (République populaire de Chine), Hong Kong Museum of Art, 28 septembre 2006-03 décembre 2006
- Joan Miro, Painting and Anti-Painting 1927-1937 : New York (États-Unis), The Museum of Modern Art, 02 novembre 2008-12 janvier 2009
- Chefs-d'oeuvre ? : Metz (France), Centre Pompidou-Metz, 09 mai 2010-30 août 2011
- Le Surréalisme et l'Objet : Paris (France), centre Pompidou, 30 octobre 2013-03 mars 2014 // Washington (États-Unis), Hirshhorn Museum and Sculpture Garden Smithsonian Institution, 03 avril 2014-03 août 2014

 

 

Bibliography

 

- « Le surréalisme en 1929 », In : Variétés, N° hors série et hors abonnement, juin 1929, rep.p. 23
- Paris, Galerie Beaux-Arts, Exposition internationale du surréalisme, Dictionnaire abrégé du surréalisme, 1938, rep.p. 9, p. 7
- Gaëtan Picon, Le surréalisme, 1919-1939, Genève, Skira, 1983, rep.p. 103
- José Pierre, L'univers surréaliste, Paris, Somogy, 1983, rep.p. 139
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 259
- Didier Ottinger (dir.), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Paris, Gallimard/Musée national d'art moderne-Centre Pompidou, 2013, p. 49-51.

 

Notice du centre Pompidou

Creation date1928
Date of publication 1928
LanguagesFrench
Physical description

100 x 80 cm - Liège, plume, métal sur carton peint
S.D.B.G. : Miró. / 1928.
S.T.D. au revers : Joan Miró. / Portrait d'une / danseuse / 1928.

Museum

Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-258

Method of acquisition and collectionMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, don Aube et Oona Elléouët
Size100,00 x 80,00 cm
Copyright© ADAGP, Paris, 2005.
ReferenceDon_2003_258
Keywords,
CategoriesModern Paintings
Set[Exhibitions] 1938, International Exhibition os Surrealism, [Exhibitions] 1965-1966, L'écart absolu, [Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg
Exhibitions1938, Exposition internationale du surréalisme , L'Écart absolu, 1965 , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Le Surréalisme et l'objet , Surrealismus 1914-1944
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100045680
Exhibition places

Racine éclatée

Magie de la méduse

Various Objects

Description

Racine de bois en forme de fleur éclose.

Porte une étiquette au dos : « Magie de la Méduse - Racine qui s'ouvre - n° 109 »

Racine de bois sur socle, sd [circa 1900].

 

Expositions

- Paris, galerie Renou & Colle, Mexique, 1939. 
- Paris, Musée National d'Art Moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991.
- Paris, Musée National d'Art Moderne / Centre Georges Pompidou, La révolution surréaliste, 2002, p. 441.
- Düsseldorf, K20, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Surrealismus, 1914-1944, 2002, p. 462.

 

Bibliography

- Dictionnaire abrégé du surréalisme , Galerie Beaux-Arts, Paris, 1938, p. 32 (photo Raoul Ubac).
- Paris, musée national d'Art moderne / centre Georges-Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991, notice p. 491, ill. p. 328.
- Paris, musée national d'Art moderne / centre Georges-Pompidou, La Révolution surréaliste, notice p. 440.

LanguagesFrench
Physical descriptionHaut. 19,56 cm (7 3/4 in.) - Bois.
Place of origin
Breton Auction, 2003Lot 3192
Keywords, ,
CategoriesRoots, Natural and Found Objects
Set1939, Mexique, galerie Renou et Colle, [Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg
Exhibitions1939, Mexique, galerie Renou et Colle , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Surrealismus 1914-1944
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100458311
Exhibition place

Légèrement chaude ou Adrianopole

Painting

Author

By (artist) Victor Brauner

Description

« Another painting, at present in the André Breton Collection and exhibited at the time in the Surrealist gallery, 'Gradiva', shows a curious woman in the middle, transforming herself into a rolling table by means of wheels coming out of her
knees and elbows, with enormous horns where her eyes should be.

All action taking place in a room which lacks a wall, replaced by the view of a landscape: in this simple landscape, eyeballs are crowded here and there on the ground. On the window in the background rests an eye ».

Bibliography

- Minotaure, troisième année, n° 10, rep.s.p.

- André Breton, Le Surréalisme et la peinture, Paris, Gallimard, 1965, rep.p. 76 ; pp. 123-124

- Didier Semin, Victor Brauner, Paris, Réunion des musées nationaux, Filipacchi, 1990, rep.p. 90 ; p. 307

- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 318

- Margaret Montagne, L'oeuvre graphique de Victor Brauner (1903-1966), étude et catalogue du fonds d'atelier conservé au Musée d'Art moderne de Saint-Étienne, Thèse de doctorat d'histoire de l'art sous la direction du Professeur Dario Gamboni, volume I bis, annexes, volume II, tome I, Lyon, Université Lyon II, 1998, rep.s.p., n° 113, n° 90-10-661 et de 90-10-1945 à 90-10-1054

Creation date1937
LanguagesFrench
Physical description13 x 17 cm (5 1/3 x 6 5/8 in.) - Huile sur bois
Place of origin
Size13,90 x 18,10 cm
Copyright© ADAGP, Paris, 2005.
Breton Auction, 2003Lot 4247
Keywords,
CategoriesModern Paintings, Graphics
Exhibitions1938, Exposition internationale du surréalisme , Victor Brauner, 1972 , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Gradiva, 1937
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100240050
Place of origin
Exhibition places

See also

5 Works
 
False

Hitler

-
Victor Brauner

-
Huile sur carton encadrée sous verre de Victor Brauner, datée de 1934.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, des expositions, un musée.

[Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg

False

Invitation au vol

-
Victor Brauner

Huile sur toile de 1958 par Victor Brauner.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie.

False

Le Lion double

-
Victor Brauner

-
Another most auspicious sign: born of the flaming colours of the most sumptuous of dawns, an admirable crimson bird allows itself to be tamed by greyish-brown woman whose double profile echoes the lion's head. (Lion du double, 1946).

[Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg

False

Nous sommes trahis

-
Victor Brauner

Huile sur toile datée de 1934, reproduite dans la revue Minotaure n° 5 la même année.
Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

False

Portrait de Marcelle Ferry

-
Victor Brauner

Huile sur toile de 1934 dédicacée à Marcelle Ferry.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie.

Yup'ik Mask

Goodnews Bay, Alaska

Various Objects

Author

By (artist) non identifié

Description

This mask with a distorted face, property of a shaman, was used during ceremonies of evocation and the representation of spirits, which could inspire a state of trance and premonitory vision in the shaman.

The form of the oval face is concave-convex. The eyes are asymmetrical, one being round, the other in the form of a slit. Sculpted at one corner of the mouth is a sea otter, at the other, a whale; the middle of the mouth holds a salmon. The peripheral decoration of the mask is made of four plumes. On the front are three little spear points in wood. The ears are replaced by moving hands, of which the fingers have been painted red. The black line painted on the back of the hand was there to chase away the evil spirits. At mid-cheek, are two little arms. The chin is decorated with two wooden hooks and a little seal on a pike. Inside the mask, a bit allowed the dancer to hold the mask between their teeth.

A similar mask is conserved in the collections of the Glenbow Museum in Canada. [Auction catalogue, 2003]

 

Exxhibitions

- Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, La Révolution surréaliste, 2002
- Düsseldorf, K20 Kunstsammlung Nordrhein - Westfalen, Surrealismus, 1914 - 1944, 2002

 

Bibliography

- Un masque très similaire figure dans les collections du Glenbow Museum, Canada. Cf. Lynn Ager Wallen, The Face of Dance - Yup'ik Eskimo mask from Alaska, Glenbow Alberta Institute, 1990, plate 1, p. 21

- Alain Jouffroy, « La collection André Breton », L'œil, n° 10, octobre 1955, p. 34 et 37

- William Rubin, Primitivism in XXth century art - Affinity of the Tribal and the Modern, New York, The Museum of Modern Art, 1984, rep. p. 578

- Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991, rep.p. 74 (photo dans le studio new-yorkais, 1945) ; rep. p. 76 (photo Sabine Weiss, 1960, dans l'atelier) ; rep. p. 375 (photo Sabine Weiss, 1955, dans l'atelier, L'œil n° 10, 1955).

- D. Ellis, Art of the Arctic : Reflections of the Unseen, London, 2015 (photographies pp. 7 and 29)

LanguagesFrench
Physical description

Bois, polychromie rouge, verte et blanche, plumes.

From / ProvenanceHeye Foundation n° d'inventaire 12/0921, achat du Musée, échangé avec Julius Carlebach en juillet 1944.
Place of origin
Size39,40 x 43,20 x 15,20 cm
Breton Auction, 2003Lot 6161
Keywords, , ,
CategoriesInuit Yup'ik Art
ExhibitionsLa Révolution surréaliste, 2002 , Moon Dancers : Yup'ik Masks and the Surrealists , Surrealismus 1914-1944
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100862850
Places of origin

See also

3 Works
 
False

André Breton dans son atelier rue Fontaine

-
Henri Cartier-Bresson

Tirage tardif d'un portrait d'André Breton en 1961 dédicacé à Elisa par le photographe.

Deux images, une notice descriptive à compléter.

False

Portrait d'André Breton dans son appartement à New-York

-
Elisa Claro Breton

-
Cinq photographies d'André Breton dans son appartement à New-York en 1945, dont une avec Elisa.
Cinq images, une notice descriptive à compléter, une exposition, une bibliographie.

[Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg, [Photos d'objets] photos in the studio

False

untitled

-
Kay Sage

Dessin à l'encre et à l'aquarelle de Kay Sage représentant un masque et daté de 1941.
Une image, une notice descriptive à compléter.

Objet blanc en écrin

Plâtre peint

Various Objects

Description

Sculpture de plâtre ayant illustré Nadja.

Stéréogramme des habitants de la Suède, d'après les tables censitaires du royaume d'Italie - Rome 1881. «L'objet blanc en écrin» tel que l'appelait André Breton lui-même, dans une lettre à Boiffard, l'assistant de Man Ray, dans laquelle il parle des illustrations de Nadja.

Plâtre verni et peint, 1881.
- L'écrin rectangulaire recouvert à l'imitation du chagrin gris porte l'inscription suivante, dorée aux petits fers :
« Suediae incolarum stereogramma
Italiae regnum tabulae censuale
Romae an MDCCC l XXXI
»

À l'intérieur du couvercle une étiquette imprimée donne l'explication suivante :
« Incolarum descriptio mares qui vivi nati sunt et superstites per aetates descripti iuxta census in suecia habitos ab an mdccl ad MDCCLXXX linae ætatum superstitum isomedicae censitorum censitorum sectrices superstitum sectrices mensurae centum aetatis annis XC gradus observationibus per quadraginta et centum annos continuatis gradus CLXXX responden centum vero hominum millibus cmm radii numerum hominum latitudines aetatum quiquennia et longitudines tempora signant
Italiae regnum tabularum censuale Romae a MDCCCXXXX
»
On cite ici le texte d'André Breton dans Nadja à propos de cet objet et de sa découverte : « Tout récemment encore, comme un dimanche, avec un ami, je m'étais rendu au « marché aux puces » de Saint-Ouen (j'y suis souvent, en quête de ces objets qu'on ne trouve nulle part ailleurs, démodés, fragmentés, inutilisables, presque incompréhensibles, pervers enfin au sens où je l'entends et où je l'aime, comme par exemple cette sorte de demi-cylindre blanc irrégulier, verni, présentant des reliefs et des dépressions sans signification pour moi, strié d'horizontales et de verticales rouges et vertes, précieusement contenu dans un écrin, sous une devise en langue italienne, que j'ai ramené chez moi et dont à bien l'examiner j'ai fini par admettre qu'il ne correspond qu'à la statistique, établie dans les trois dimensions, de la population d'une ville de telle à telle année, ce qui pour cela ne me le rend pas plus lisible). » André Breton (Nadja, Gallimard, 1964, p. 62) [catalogue de la vente, 2003]

Localisation : dans le bureau de l'atelier, 42 rue Fontaine. [Céline Breton, site André Breton 2014]

Expositions


- Paris, Musée National d'Art Moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, La Beauté convulsive, 1991, repr. noir et blanc p. 277.
- Valence, IVAM Centre Julio Gonzalez, El objeto surrealista, 1997-1998, rep. p. 33.
- Paris, Musée National d'Art Moderne / Centre Georges Pompidou, La Révolution surréaliste, 2002, rep. p. 271, p. 440.
- Düsseldorf, K20, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Surrealismus, 1914-1944, 2002, p. 462, rep. p. 281.
- Cahors, Musée de Cahors Henri-Martin, La Maison de verre, André Breton, initiateur découvreur, 20 septembre - 29 décembre 2014

Bibliography

- André Breton (Édition de Marguerite Bonnet avec la collaboration de Philippe Bernier, Étienne-Alain Hubert et José Pierre), Nadja, Œuvres complètes, tome I, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1988, p. 679
- Musée de Cahors Henri-Martin, La Maison de verre André Breton initiateur découvreur, Paris, Éditions de l'Amateur, 2014, rep. p. 25

Alternative labelsSculpture de plâtre en coffret
Creation date1881
Date of publication 1881
LanguagesFrench
Physical description40 x 21 x 11 cm
(15 3/4 x 8 1/4x 4 3/8 in.)
From / ProvenanceMarché aux puces de Saint-Ouen
Place of origin
Library

BRT MOA 186 (ancienne cote BRT OA 225)

Size16,00 x 9,00 x 34,00 cm
Weight5 000,00 gr
Breton Auction, 2003Lot 3188
Keywords, , ,
CategoriesNatural and Found Objects, Objects
Set[Exhibitions] 2002, Beaubourg
ExhibitionsAndré Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , André Breton, The House Of Glass
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100579130

Masque haida

île de la reine Charlotte (Haida Gwaii), Colombie Britannique

Various Objects

Description

Masque anthropomorphe à transformation en cèdre, provenant de l'île de la Reine Charlotte (Haida Gwaii) et datant du XIXe siècle.

Masque aux yeux et à la mâchoire articulés, représentant un visage humain au nez légèrement busqué. Les larges arcades sourcilières en arc de cercle se terminent sur les tempes. On notera les motifs de couleur rouge et noir, déployés autour des yeux et en forme de plumes sur les joues. Sur le front, un grand tatouage central apparaît partiellement strié de fines lignes recroisées.

La lèvre supérieure est percée de petits trous qui devaient être utilisés pour tenir une moustache de cuir aujourd'hui disparue. L'intérieur du masque est appareillé de tenons et de ficelles permettant d'actionner des éléments mobiles.

Des croissants de lune sont peints sur les tempes et sur les globes oculaires, apparaissant quand les yeux sont clos, marquant l'alternance du jour et de la nuit.

André Breton décrit ce masque articulé dans son texte sur « Les Masques à transformation de la Côte Nord-Ouest » (Neuf, revue de la Maison de médecine, n° 1, juin 1950, p. 36-38).

Quelques restaurations sont à noter sur le pourtour du masque ainsi qu'à l'œil droit.

 

Les Masques à transformation
par Marie Mauzé, directrice de recherches au CNRS.
« Ce masque ainsi que le suivant, proviennent de deux sociétés amérindiennes de la Côte Nord-Ouest (Colombie britannique, Canada) : les Haida des îles de la Reine Charlotte (Haida Gwaii) et les Haisla (Kwakiutl septentrionaux) de la région de Gardner Channel sur la zone côtière continentale. Ils ont été reproduits pour la première fois dans l'article d'André Breton - le seul qu'il ait consacré expressément à l'art de l'aire culturelle considérée - Note sur les masques à transformation de la Côte Pacifique Nord-Ouest initialement publié dans la revue Neuf (juin 1950). Du masque haisla, Breton parle de son "regard extraordinairement dur et fixe [qui] peut se recouvrir de paupières turquoises", du masque haida, il indique qu'il est "susceptible de claquer des mâchoires" et que "le clignement des yeux ménage la transition du soleil à la lune". On comprend pourquoi les masques sont dits "à transformation" car ils comportent des pièces mobiles qui permettent au visage de s'animer (ouverture et fermeture des yeux, abaissement ou élévation de la partie inférieure de la mâchoire) ou encore d'être "ouvert ou fermé" grâce à un dispositif actionné par des ficelles, ce qui nous rappelle que le masque est un être vivant et dont l'action n'est pas séparable d'une véritable mise en scène théâtrale. Il convient de noter que parmi la grande variété des masques, ceux qui sont articulés sont les plus rares, et ceux dont la présence dans les activités cérémonielles est la plus remarquable : les différents mouvements du masque scandant les étapes d'une narration mythique que suit un public tour à tout subjugué ou effrayé. En effet, les masques apparaissent dans de véritables représentations dramatiques qui rappellent les exploits des héros mythiques ou accompagnent des cérémonies religieuses à caractère initiatique. Ils figurent les ancêtres des clans ou les esprits partenaires des ancêtres.

» Le masque est ainsi un être au sens plein du terme, ce n'est en aucun cas un objet qui peut être considéré dans son inertie matérielle; ses manifestations libèrent une charge émotionnelle et une force qui accompagne l'intrusion du monde divin ou surnaturel dans le monde humain, ou peut-être plus exactement une libre circulation au sein d'un monde indifférencié peuplé d'humains, d'animaux et d'esprits, l'artiste étant moins un exécutant qu'un démiurge. » © Marie Mauzé, 2003.

 

Expositions

- Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991

- Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, La Révolution surréaliste, 2002.

- Düsseldorf, K20 Kunstsammlung Nordrhein - Westfalen, Surrealismus, 1914 - 1944, 2002.

 

Bibliography

- Neuf, revue de la Maison de médecine, n° 1, juin 1950, rep. p. 37.
- Alain Jouffroy, « La collection André Breton » in : L'ŒŒil, n° 10, octobre 1955, rep. p. 35.
- Roger Caillois, Masques, Paris, Éditions Olivier Perrin, 1965, rep. p. 37.
- Paris, Musée National d'Art Moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991, rep. p. 74 (photo dans le studio new-yorkais en 1945), rep. p. 374
- Germain Viatte, Tu fais peur tu émerveilles, Musée du Quai-Branly, acquisitions 1998/2005, Musée du Quai-Branly/Réunion des Musées nationaux, Paris, 2006, rep. en couv. et p. 179, fig. 154.

Creation dateDébut XIXe siècle
LanguagesFrench
Physical descriptionHaut : 33 cm (13 in.) Larg. : 25 cm (9 7/8 in.) - Restaurations et rebouchages. - Bois de cèdre, fibres, polychromie vert foncé, rouge, noire et blanche, métal, superbe patine d'usage ancienne.
From / ProvenanceHeye Foundation numéro d'inventaire 01/8943, acquis en 1901 de Thomas Crosby. Échangé avec Julius Carlebach en janvier 1945.
Place of origin
Museum

Musée du Quai Branly, Paris : 70.2003.9.2

Method of acquisition and collectionMusée du Quai Branly, don Aube et Oona Elléouët
Size51,00 x 25,30 x 15,00 cm
Weight2 484,00 gr
Reference4751000
Breton Auction, 2003Lot 6165
Keywords, ,
CategoriesNative Americans, Etnographical Art, British Columbia
ExhibitionsAndré Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100898680
Place of origin

See also

3 Works
 
False

Masques

-
Henriette Demoulin-Bernard, Musée Guimet, Paris, Réunion des musées nationaux, France

Ouvrage collectif réalisé suite à une exposition au musée Guimet en 1959, édité en 1965.
Deux images, une notice descriptive à compléter.

False

Neuf

-

Premier numéro de la revue Neuf dirigée par Robert Delpire et publiée en 1950 à Paris.

Deux images, une notice descriptive, un lien.

False

Photos d'objets précolombiens et d'Amérique du Nord

-

Douze photographies d'objets d'art précolombien et d'Amérique du Nord.

14 images, une notice descriptive.

[Photos d'objets] photos in the studio

Racines

Painting

Author

By (artist) Jindrich Styrsky

Description

Huile sur toile de 1934 par Jindrich Styrsky, artiste surréaliste tchèque proche de Toyen.

Peinture signée et datée en bas à droite : « Styrsky 34. »

En 1934, l'année où Toyen peignit Prométhée enchaîné, Styrsky « grand compagnon de son aventure spirituelle et dont l'œuvre plastique, ici trop peu connue, durant des années fit luminaire avec la sienne » (André Breton, Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, p. 209) créa toute une série d'œuvres intitulées Koreny (Racine), dont celle appartenant à la collection André Breton. Ces œuvres sont reproduites dans l'ouvrage de Vitezlav Nezval et Karel Teige, Styrsky a Toyen.

« On chercherait vainement dans l'œuvre de Styrsky, que la mort emporta en 1942, une seule concession au goût du jour ou la pression du milieu. Révolutionnaire, il a rejeté la tyrannie des faux révolutionnaires acharnés à parer leur obscurantisme d'oripeaux qui leur semblent nouveaux, parce que, chercheur, il s'oppose à toute contrainte imposée au nom d'intérêts prétendus supérieurs. Ce pressant besoin de libération l'a fait passer en trombe à travers le cubisme et l'abstractivisme pour se reconnaître surréaliste. L'occupation de la Tchécoslovaquie par Hitler et la guerre ne l'ont pas fait dévier de sa route confondue avec celle de la révolution. Toute recherche désintéressée fut en effet toujours la cause de l'émancipation totale de l'homme, à l'inverse des recherches techniques trop souvent orientées vers la satisfaction des nécessités des maîtres et, par suite, opposées, au moins dans leurs résultats actuels, à la libération de l'homme qu'on prétend maintenir dans un éternel esclavage. »
Benjamin Péret (Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, Styrsky, Toyen, Heisler, 1982, p. 87). [catalogue de la vente, 2003]

Peint fin 1934, Racines fait partie d’une série d’huiles sur toile au titre identique terminée au moment où Styrsky participe à la fondation du mouvement surréaliste en Tchécoslovaquie. Toutes se trouvent désormais dans des collections variées, comme celle de la Galerie nationale de Prague. Offerte en cadeau par Styrsky à André Breton, cette peinture est exposée lors de la première exposition surréaliste internationale qu’organisent Breton et Roland Penrose à Londres en 1936.

 L’idée de cette série vint à Styrsky, fasciné par les liens des racines sur le sol de la forêt, lors d’un été passé dans les collines de la Sumava en Bohême. A cette époque, il commence à s’intéresser au rôle que jouent les illusions et les hallucinations dans les créations surréalistes. En observant ces racines, il y voit des formes érotiques et biomorphiques qui viendront peupler ses peintures. Sortie du style de l’artificialisme qui caractérisait alors les œuvres de Styrsky, Racines exprime la revendication d’André Breton : « On finira bien par admettre, en effet, que tout fait image et que le moindre objet, auquel n’est pas assigné un rôle symbolique particulier, est susceptible de figurer n’importe quoi. » (Les Vases communicants, 1932)

L’écrivain d’avant-garde Vitezslav Nezval, co-fondateur du mouvement surréaliste en Tchécoslovaquie, suit les idées de Breton. Il invente même cette formule : « illusion d’objet hallucinatoire » pour décrire la série de Styrsky, ajoutant ainsi une nouvelle terminologie au lexique des surréalistes parisiens. Au fil de sa description, Nezval précise : « La façon dont ces Racines sont peintes laisse supposer qu’elles pourraient être remplacées par des vraies racines : en effet, placées sous une lumière qui pourrait être alternativement la lumière du lever de soleil et la lumière de la lune, on conçoit aisément leur substitution par des objets ; de fait, elles forment des "objets hallucinatoires" qui transmettent l’idée, illusoire, qu’elles sont la source d’une forte stimulation érotique. Toutes les racines ne sont pas à chaque fois bien sûr, mais au moins dans une peinture, un couple d’amoureux pris dans leur étreinte, elles forment une paire de cisailles voraces, créatures carnivores d’une nature sexuelle - en somme, des « êtres hybrides ». (V. Nezval, "Prvni vystava surreslim v Praze", 1935, in Manifesty, eseje a kriticke, p. 163)

Les Racines de Styrsky furent interprétées différemment par ses camarades surréalistes tchèques, et Nezval observe : « Lorsqu’on entend les mots d’André Breton à propos de la "beauté convulsive, magique circonstancielle", rien ne vient plus rapidement à l’esprit que ces racines en plein ciel exprimant le drame éphémère des étreintes les plus violentes dans un endroit inaccessible et désolé. Bien qu’un certain nombre d’interprétations diverses fut petit à petit exprimé parmi mes amis lorsqu’ils ont observé cette peinture en ma compagnie ; différant seulement sur le nombre de racines entremêlées, l’évidence du sens amoureux de l’objet hallucinatoire demeura intact. » (V. Nezval "Uvodni slovo", in V. Nezval et K. Teige, Styrsky a Toyen, Prague, 1938, p. 13)  [catalogue Sotheby’s, novembre 2014, traduction Benoît Piketty, site André Breton, 2015] [catalogue de la vente, 2003]

Expositions

- Londres, New Burlington Galleries, The International Surrealist Exhibition (préface d'André Breton), 1936, n° 338
- Paris, Galerie des Beaux-Arts, Exposition internationale du surréalisme, 1938, n° 206
- Paris, Galerie Nina Dausset, Jindrich Styrsky, 1948, n° 30
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991
- Prague, Galerie hlavniko mesta Prahy, Cesky Surrealismus, 1929-1953, 1996, rep.p. 114 (étiquette au dos)
- Dijon, Musée des Beaux-Arts, Prague, Capitale secrète des avant-gardes, 1900-1938, 1997, rep. p. 258 (étiquette au dos)
- Paris, Musée d'art moderne/Centre Georges Pompidou, La révolution surréaliste, 2002, rep.p. 224, p. 441
- Düsseldorf, K20 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Surrealismus 1919-1944, 2002, rep. p. 230, 463
- Prague, Dům U Kamenného zvonu (Stone Bell House), Jindřich Štyrský (1899-1942), 2007
- Berlin, Wilhelm-Hack-Museum, Against all reason. Paris-Prague Surrealism, 2009-10
- Houston, Museum of Fine Arts of Houston [collection De Menil], New Formations: Czech Avant-Garde Art and Modern Glass from the Roy and Mary Cullen Collection, 2011, rep. p. XXX 

Bibliography

-Vítězlav Nezval (ed.) Surrealismus, Prague, 1936, n.p., rep.

- Vitezlav Nezval, Karel Teige, Styrsky a Toyen, Brno, Fr. Borovy v Praze, 1938, rep.s.p., n° 64

- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep. p. 320

- Lenka Bydžovská & Karel Srp, Jindřich Štyrský, Prague, 2007,  p. 254, rep. 336, rep. pp. 257,  260, 262, cf p. 524

- Houston, The Museum of Fine Arts [collection De Menil], New Formations, 2011, rep. p. 169

- Sothebys, catalogue, Collection Roy and Mary Cullen, Londres, novembre 2014, lot 19

Creation date1934
LanguagesFrench
Physical description

46 x 82 cm (18 1/8 x 32 1/4 in.)
Huile sur toile

From / ProvenanceDon de l'artiste, 1935
Place of origin
Private collection

Ancienne collection Roy et Mary Cullen, Houston, Texas, CzSty0136

Size46,00 x 82,00 cm
Reference2139000
Breton Auction, 2003Lot 4078
Keywords, ,
CategoriesFine Art, Modern Paintings
Set[Archives] Surréalistes tchèques
Exhibitions1936, International Exhibition of Surrealism, London , 1938, Exposition internationale du surréalisme , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Surrealismus 1914-1944
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100363510
Place of origin
Exhibition places

See also

1 Work
 
False

Photographies de l'exposition surréaliste de Londres

-
Marcel Duchamp, Paul Klee, Jacqueline Lamba, Dora Maar, René Magritte, André Masson, Joan Miró, Richard Oelze, Wolfgang Paalen, Roland Penrose, Francis Picabia, Pablo Picasso, John Selby Bigge, Jindrich Styrsky, Yves Tanguy, Julian Trevelyan
Chancery

Deux photographies prises pendant l'exposition internationale du surréalisme à Londres en 1936, préfacée par André Breton.
Deux images, une notice descriptive.

Les Amoureux (Après la pluie)

Painting

Author

Person cited Marcel Duchamp
By (artist) Francis Picabia
Notice rédigée par Marcel Fleiss

Description

Breton's attachment to this work, acquired at the auction of Duchamp's collection in 1926, is equal to the high esteem in which he held the artist. In "Lâchez tout", an article published in the April 1st 1922 issue of Littérature, André Breton wrote: "I love and profoundly admire Francis Picabia and it would not offend me in the least if some of the jokes he has made were attributed to me."

Bibliography

- Paris, Hôtel Drouot, Catalogue des tableaux, aquarelles et dessins par Francis Picabia, appartenant à M. Marcel Duchamp et dont la Vente aux enchères publiques aura lieu à Paris, Hôtel Drouot, salle n° 10, le lundi 8 mars 1926 à deux heures très précises, Me. Alph. Bellier, Commissaire-Priseur, rep.s.p., n° 74
- Paris, Galerie van Leer, « Exposition Picabia » (annonce publicitaire de l'exposition), in : La révolution surréaliste, troisième année, n° 9-10, 1er octobre 1927, rep.s.p.
- André Breton, Le surréalisme et la peinture, Paris, nrf, 1928, rep.s.p.
- Maria Lluïsa Borràs, Picabia, Paris, Albin Michel, 1985, rep. n° 554, n° 404, p. 289
- Paris, Musée national d'art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 165
- Suzanne Duco-Nouhaud, L'apport du surréalisme chez Yves Laloy (1920-1999), Symbolisme et magie picturale, Mémoire de D.E.A., Histoire de l'Art Contemporain, sous la direction du Professeur Serge Lemoine, volume II, Paris, Université de Paris IV, 2000, document n° 9

Creation date1925
Date of publication 1925
LanguagesFrench
Physical description

116 x 115 cm (45 5/8 x 45 1 1/4 in.) - Ripolin sur toile

From / ProvenanceAncienne collection Marcel Duchamp
Museum

Musée d'Art moderne de Paris : AMVP 3035

Method of acquisition and collectionMusée d'Art moderne, Paris
Copyright© ADAGP, Paris, 2005.
Breton Auction, 2003Lot 4393
Keywords
CategoriesModern Paintings
Set[Exhibitions] 1991, boîte archives bleue, Beaubourg
Exhibitions1936, International Exhibition of Surrealism, London , 1959, Exposition InteRnatiOnale du Surréalisme EROS , André Breton, La Beauté convulsive , La Révolution surréaliste, 2002 , Surrealismus 1914-1944
Permanent linkhttps://cms.andrebreton.fr/en/work/56600100256590
Exhibition places