Le jeu de Marseille
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Carte de 1941 pour le jeu de Marseille. Encre sur papier.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, des expositions, un musée.
Portrait photographique d'André Masson réalisé par Man Ray c. 1925.
Tampon du photographe au dos.
[Anne Egger, 2023, Atelier André Breton]
Date de création | c. 1925 |
Langues | français |
Notes | 23 x 16,8 cm (9 1/16 x 6 5/8 in.) |
Crédit | © Man Ray Trust / ADAGP, Paris, 2005. |
Référence | 3957002 |
Vente Breton 2003 | Lot 5378 |
Mots-clés | photographie, portrait |
Catégories | [Photos] 1924-1930 |
Exposition | Galerie Jean-François Cazeau | André Masson : Le surréalisme révolutionnaire |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100815080 |
Carte de 1941 pour le jeu de Marseille. Gouache, crayon, et encre sur papier.
Projet de carte : Novalis.
Exposiitions.
- Musée d'Art moderne, New York, 1943.
- Marseille, Centre de la Vieille Charité, La planète affolée, surréalisme, dispersion et influences, 1938-1986, 1986, rep. p. 64 du catalogue.
- Aix-en-Provence, Galerie d'art du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Sur les Quais, Marseille 190-1941, 1999, rep. p. 49 du catalogue.
- Saragosse, Surrealistas : Exilio y Amistad, Varian Fry y los candidados al exilio, Marsella 1940-1941, 1999.
- Paris, Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, L'Art en guerre, France 1938-1947, De Picasso à Dubuffet, octobre 2012 - février 2013.
- VVV, n° 2-3, mars 1943, rep.s.p. (version finale)
- XXe siècle, Le surréalisme I, nouvelle série, XXXVIe année, n° 42, juin 1974, rep. couverture (version finale).
- Aix-en-Provence, Galerie d'Art du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, sur les quais, Varian Fry et les candidats à l'exil, Marseille 1940-1941, rep.p. 49 (autre version).
- Martica Sawin, Surrealism in Exile and the Beginning of the New York School, Cambridge, Massachusetts, Massachusetts Institute of Technology, 1995, rep. p. 134.
- Danièle Giraudy, Le Jeu de Marseille, Autour d'André Breton et des surréalistes à Marseille en 1940-1941, Marseille, Éditions Alors Hors du temps, Musée de Marseille, 2003, rep. p. 125.
Date de création | 1941 |
Date d'édition | 1941 |
Langues | français |
Notes | 27,9 x 16,7 cm (11 x 6 1/2 in.) - Gouache, crayon et encre sur papier |
Musée | Inv: C.03.05.06 |
Dimensions | 16,70 x 27,90 cm |
Crédit | © ADAGP, Paris, 2005. |
Référence | 2402000 |
Vente Breton 2003 | Lot 4057 |
Mots-clés | arts graphiques, jeu surréaliste |
Catégories | Œuvres graphiques |
Série | [Jeux surréalistes] Jeu de Marseille |
Exposition | Galerie Jean-François Cazeau | André Masson : Le surréalisme révolutionnaire |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100029830 |
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Carte de 1941 pour le jeu de Marseille. Encre sur papier.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, des expositions, un musée.
Ce coffret contient le film en trois parties sur André Masson et un livre de 88 pages en français (version anglaise disponible en pdf sur le DVD) retraçant la vie et l'œuvre d"André Masson.
Cet autodidacte érudit qui rêvait de devenir fresquiste a subi très tôt les bouleversements de son époque. Traumatisé par la guerre de 14-18, vécue en première ligne et grièvement blessé au Chemin des Dames, André Masson (1896-1987) restera un écorché vif au tempérament impulsif, parfois violent, mais aussi un artiste indépendant et solitaire, rebelle à toute autorité. Il pouvait être « tendre, enjoué et gracieux » confient les amis qui se réunissaient dans son premier atelier, rue Blomet, tous unis par l'amitié, la littérature et la liberté créatrice. « Être peintre-poète était notre ambition » écrit-il de son voisin Joan Miró et de lui-même. À la demande d'André Breton, il rejoint dès 1924 le mouvement surréaliste auquel il participe de manière fervente mais orageuse. Parmi les peintres du groupe, il est le premier à explorer le domaine du rêve - dans le sillage de Freud et de Léonard de Vinci - afin de pratiquer un automatisme graphique. Ainsi est-il le précurseur de l'art surréaliste et, toujours en mouvement, d'une peinture gestuelle qui influencera, plus tard aux États-Unis, les artistes de l'action painting. Passionné de poésie et de toutes les musiques, comme de peinture et de philosophie orientale, Masson est le maître de la ligne errante. Aux côté de Max Ernst et de Miró, c'est l'un des très grands créateurs du xxe siècle, uniquement guidé par ses propres mots, « là où il n'y a plus ni "réalisme" ni "fantastique", il n'y a plus que l'illimité ».
Date d'édition | 2012 |
Édition | édition originale |
Durée | 186 mn |
Dimensions | 13,80 x 18,80 cm |
Nombre de pages | 88 |
Crédit | © SevenDoc |
Référence | SD71101 |
Mots-clés | peinture |
Série | Collection Phares |
Expositions | Galerie Jean-François Cazeau | André Masson : Le surréalisme révolutionnaire , Séances de la rue Blomet |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100999885 |
Sable et gouache sur carton, non daté.
Signé en haut à droite.
- Musée de Cahors Henri-Martin, La Maison de verre André Breton initiateur découvreur, Paris, Éditions de l'Amateur, 2014, rep. p. 70
Date de création | sd |
Langues | français |
Notes | gouache, sable sur carton 25.5 x 20 cm |
Provenance | sl |
Lieu d'origine | |
Dimensions | 25,50 x 20,00 cm |
Crédit | © ADAGP, 2014, photo Benjamin Krebs, © AAAB/MCHM |
Mots-clés | assemblage ou collage, peinture |
Catégories | Tableaux |
Expositions | Galerie Jean-François Cazeau | André Masson : Le surréalisme révolutionnaire , André Breton, La Maison de Verre |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100275020 |
Dessin à l'encre sur papier d'André Masson daté de 1928.
Dessin signé, daté en bas à droite : André Masson 1928 ; annoté par André Breton au dos.
« [...] Le goût du risque est indéniablement le principal moteur susceptible de porter l'homme en avant dans la voie de l'inconnu.
« André Masson en est au plus haut point possédé : il n'est pas d'esprit sur qui gardent autant de prise les interrogations majeures qui jusqu'à nous déchirent les siècles - Héraclite, la Cabale, Sade, le romantisme allemand, Lautréamont - pas d'esprit qui leur ait offert un terrain de percussion si propice. Mais cet esprit est aussi délié d'eux, de tout l'irrésistible appel de la vie, cette vie qu'il est le seul peintre à toujours vouloir surprendre à sa source et qui l'amène à se pencher électivement sur les métamorphoses. La peinture d'André Masson n'a cessé de procéder de ces phénomènes de germination et d'éclosion saisis à l'instant où la feuille et l'aile, qui commencent à peine à se déplier, se parent du plus troublant, du plus éphémère, du plus magique des lustres. De la fixation de cet instant où l'être prend connaissance, elle ne s'est guère écartée que dialectiquement pour la fixation de l'instant où l'être perd connaissance, comme dans la Métamorphose des amants. L'érotisme, dans l'œuvre de Masson, doit être tenu pour la clé de voûte. C'est lui qui dispose de l'agencement convulsif des corps d'hommes et de femmes entraînant dans leur merveilleuse rixe jusqu'aux meubles qui n'étaient encore suspects que de garder leur empreinte. La vue de la fenêtre elle-même ne peut manquer de participer du vertige général avec ses nuages qui sont à jamais les cocons de toutes les idées, ses astres louches et ses feuillages frémissants. Techniquement le moyen de progression, de propulsion est ici fourni par la métaphore plastique à l'état pur, je veux dire littérairement intraduisible, dont le type parfait s'est trouvé réalisé dans le bâillon vert à bouche de pensée du mannequin présenté par Masson en janvier 1938 à l'Exposition internationale du surréalisme et qui en a été tenu à juste titre pour le premier brillant.
« Pour André Masson le Palais de la Découverte et le Musée de l'Homme ne sont pas, comme pour le commun des mortels, des lieux plus ou moins familiers pris dans le monde extérieur. Jour et nuit ouverts sur un autre registre de séductions, il est clair que dans sa tête ils préexistaient aux bâtiments qu'on a construits. Au point où nous en sommes, à pressentir de graves lacunes dans le temps, Masson par rapport à elles fait figure de Grand Troglodyte. C'est le guide le plus sûr, le plus lucide qu'il y ait vers l'aurore et les pays fabuleux. Avec lui, par-delà les prouesses des jongleurs et les exploits des tire-laine, nous touchons au mythe véritablement en construction de cette époque. En sa personne nous réconcilions pleinement l'artiste et le révolutionnaire authentiques, en son honneur il nous est donné de rendre toute sa jeunesse et toute son ardeur au mot fraternité.» André Breton, 1939 (Le Surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Gallimard, Paris, 1965, pp. 152-154).
- VVV, number 2-3, march 1943, rep.p. 71
Date de création | 1928 |
Date d'édition | 1928 |
Langues | français |
Notes | 36,9 x 29,4 cm (14 1/2 x 11 1/2 in.) - Encre sur papier |
Crédit | © ADAGP, Paris, 2005. |
Vente Breton 2003 | Lot 4362 |
Mots-clés | arts graphiques, surréalisme |
Catégories | Œuvres graphiques |
Expositions | Galerie Jean-François Cazeau | André Masson : Le surréalisme révolutionnaire , André Masson, Un nomade à Paris |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100335360 |