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Au pas… j’ai rêvé... [Le Bouquet sans fleurs]

Manuscrit

Auteur

Auteur André Breton
Personnes citées Apollinie Sabatier, Jean Hytier, Pierre Morhange

Descriptif

Manuscrit d'André Breton destiné au deuxième numéro de La Révolution surréaliste (janvier 1925).

Texte renommé par la suite Le Bouquet sans fleurs ; il a comme deuxième titre : « La vie ».

Après avoir tracé à grands traits l'abîme de perplexité où le menait la fin des Pas Perdus, Breton fait l'éloge du Bureau de recherches surréalistes ; l'action surréaliste est la seule à pouvoir assurer la liberté et le changement de la vie. Breton écarte deux dangers : le nihilisme et la neutralité intellectuelle. Il faut un véritable mouvement révolutionnaire (sans qu'il se confonde avec le communisme), seul moyen de résoudre l'absence de valeur et de sens du monde :  « Avec le surréalisme nous avons la prétention d’établir au centre du monde et de nous-mêmes une inquiétante machine qui suppléera à la force intellectuelle comme toute autre à la force physique. »

De là les appels du Bureau de recherche, le besoin du surréalisme de s'ouvrir au monde extérieur pour recueillir toutes les bonnes volontés. Le texte se conclut sur une main tendue vers Pierre Morhange et le groupe Philosophies ; on trouve dans le numéro un texte d' Éluard appelant à l'union des deux groupes. [Antoine Poisson, site André Breton, 2022]

Bibliographie

André Breton, « Le Bouquet sans fleurs », La Révolution surréaliste, n° 2, janvier 1925, p. 24-25.