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[Si je devais vivre sur une île déserte...]

Manuscrit

Auteur

Auteur Raymond Queneau
Personnes citées Pierre Naville, Raymond Queneau

Descriptif

Manuscrit autographe d'un texte de Raymond Queneau publié dans le n°11 de La Révolution surréaliste du 15 mars 1928.

« Il y a une autre façon de raconter la même histoire » ; dans cette petite phrase presque invisible, n'en doutons pas, aux lecteurs du onzième numéro de La Révolution surréaliste, l'amateur du vingt-et-unième siècle voit surgir toute l'œuvre à venir d'un Queneau encore inconnu à cette date, et qui se séparera du surréalisme dès le début des années 1930. En 1928, il est en tout cas l'un des plus talentueux : à l'instar d'Aragon, il sait user de la liberté instaurée par le surréalisme pour parfaire ce qui reste loin des préoccupations de ses amis, mais qui va très vite s'affirmer comme la sienne : le style. [site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrit autographe signé, sd (1928).
- 8 pages in-4°, manuscrit autographe signé à l'encre : « Si je devais vivre dans une île déserte dit la panthère au casoar je voudrais avoir au moins un des arbres pour y insérer mes griffes et le Didot Bottin étranger - mais tu ne sais pas lire - imbécile et elle dévore le casoar. Je n'aime pas que l'on fasse parler les animaux dit un diamant qui se limait les ongles. »
Publié dans le n° 11 de La Révolution Surréaliste [catalogue de la vente, 2003]

Bibliographie

- Raymond Queneau, « Textes surréalistes », La Révolution surréaliste, n°11, p. 13-16.