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La femme cachée

Tableau

Auteur

Artiste René Magritte

Descriptif

Huile sur toile de 1929 réalisée par Magritte lors de son séjour à Paris.

Peinture signée en bas à droite : « magritte » ; titrée au dos sur le châssis : La femme cachée et inscrit « (Breton) ».

« Magritte est venu s'installer à Paris en 1927 où, d'après divers témoignages, il participait aux réunions de la rue Fontaine ou des cafés élus par les surréalistes. Il a été accepté dans le groupe surréaliste entre avril 1928 et février 1929. Le séjour parisien de Magritte, même s'il ne dure que trois ans, correspond à une période de production intense. » (d'après José Vovelle, Le surréalisme en Belgique, Bruxelles, André de Rache, 1972, pp. 69-71)

Pour la parution de l'« Enquête sur l'amour » dans le n° 12 de La révolution surréaliste Magritte imagina un montage où autour de son tableau, La femme cachée, sont réunis les portraits de seize surréalistes les yeux clos, à savoir de gauche à droite et de haut en bas : Alexandre, Aragon, Breton, Bunuel, Caupenne, Dalí, Eluard, Ernst, Fourrier, Goemans, Magritte, Nougé, Sadoul, Tanguy, Thirion, Valentin.
Cette enquête concernait « l'idée d'amour, seule capable de réconcilier tout homme, momentanément ou non, avec l'idée de vie ». « Ce mot : amour, auquel les mauvais plaisants se sont ingéniés à faire subir toutes les généralisations, toutes les corruptions possibles (amour filial, amour divin, amour de patrie, etc.), inutile de dire que nous le restituons ici à son sens strict et menaçant d'attachement total à un être humain. »
Les réponses étaient attendues de la part « de ceux qui ont véritablement conscience du drame de l'amour (non au sens puérilement douloureux mais au sens pathétique du mot) »
Parmi les réponses à l'enquête, celle de Breton, concernant le passage de l'idée d'amour au fait d'aimer est étroitement liée à la signification du tableau de Magritte : « Il s'agit de découvrir un objet, le seul que je juge indispensable. Cet objet est dissimulé : on fait comme les enfants, on commence par être « dans l'eau », on « brûle ». Il y a un grand mystère dans le fait que l'on trouve. » (« Enquête sur l'amour », in : La révolution surréaliste, n° 12 - cinquième année, 15 décembre 1929, pp. 65-76)

Du « sens profond de tableau de Magritte nanti de son étrange inscription - qui joue, bien entendu, sur l'assertion bien connue concernant "l'arbre qui cache la forêt", étendue ici à "l'éternel féminin" dissimulé derrière chaque femme prise individuellement » Ferdinand Alquié nous en propose une séduisante explication dans Philosophie du surréalisme (Flammarion, Paris, 1955, p. 207) : « Car tout objet, même évident, paraît d'abord nous cacher sa vraie réalité : elle ne se révèle qu'à notre inquiète attention. C'est ce que traduit la composition de Magritte imposant à nos yeux une femme nue trop visible, et l'entourant des mots : « Je ne vois pas la... cachée dans la forêt ». José Pierre (présentation et commentaires de, précédés d'un texte d'André Breton, Tracts surréalistes et déclarations collectives 1922-1939, Tome I, 1922-1939, Paris, Eric Losfeld Éditeur, 1980, pp.425-426)

Quant à l'état de la peinture, d'après David Sylvester « si (la peinture) est disparue c'est parce que son état s'est gravement détérioré. Elle a considérablement noirci au fil des ans. Breton a voulu la nettoyer et une bonne partie de la couche de peinture s'est désagrégée. Plus tard, un restaurateur a stoppé la dégradation et laissé le tableau dans l'état où nous le voyons à présent. (Mais) à propos de ce que j'ai appelé une grave détérioration, il serait beaucoup plus juste de parler d'une transfiguration miraculeuse. L'accident arrivé à La femme cachée est peut-être le plus gratifiant qui ait jamais frappé une œuvre d'art moderne depuis la cassure du Grand Verre de Duchamp. Là où le corps s'est décomposé en un réseau de craquelures, une lueur dorée émane des interstices. Ces zones brisées et lumineuses de la peinture font un peu le même effet que la surface écaillée d'une icône délabrée. »
« Friction et désaccords ont jalonné les relations de Breton et de Magritte sans briser, toutefois, le lien d'estime qui les unit en profondeur. » Patrick Waldberg (René Magritte, Bruxelles, André de Rache, 1965, p. 223)

Dans « Envergure de René Magritte », texte de 1964, Breton réitérait son hommage au créateur de La femme cachée :
« L'originalité souveraine de Magritte a été de faire porter ses investigations et son intervention au niveau de ces objets en quelque sorte premiers, comme, aussi, de ces sites (champêtres, boisés, nuageux, maritimes ou montagneux), serrant d'aussi près que possible - d'où leur immense pouvoir - l'image ingénue que nous en gardent nos premières "leçons de choses" - et ces derniers mots sont toujours ceux qui me viennent en mémoire à propos de lui... Mais c'est précisément à ce niveau, aussi, que "d'un coup de baguette magique", au sens originel où cette locution pour nous n'était pas encore profanée, Magritte, tout en flattant de la main ces choses qui relèvent de la réalité relative s'il en fut, trouve le moyen de libérer les énergies latentes qui couvent en elles...
« Magritte est le premier qui, à partir de l'objet le plus humble ait tablé - comme y invite Mrs Ashton - sur son point de fuite et voulu embrasser tout ce qui se découvre au-delà. C'est ainsi qu'il s'est placé dans les conditiones optima pour faire jouer en navette l'analogon de Constantin Brunner entre la "réalité relative" fournie par le sens et la "réalité absolue" qui est voulue par l'esprit. Ces deux mouvements alternatifs, faits pour se contrôler et s'équilibrer l'un l'autre, me paraissent signaliser dans sa plus haute acception La condition humaine (autre titre avancé par Magritte et donc, de sa part, le moins usurpé qui se puisse).
« L'œuvre et la pensée de René Magritte ne pouvaient manquer de déboucher aux antipodes de cette zone de facilité - et de démission - que l'on comprend sous le nom de "clair-obscur". À lui revenait inévitablement le soin de séparer le "subtil" de l'"épais", faute de quoi nulle transmutation n'est possible. Il a fallu toute son audace pour s'attaquer à ce problème : extraire simultanément de l'ombre ce qui est clarté et de la clarté ce qui est ombre (L'Empire des Lumières, 1952). Le viol des idées reçues et conventions, dès qu'on touche aux luminaires, est là tel que, je le tiens de René Magritte, la plupart de ceux qui passent vite croient avoir aperçu les étoiles dans le ciel diurne.
« Dans toute la démarche de Magritte culmine ce qu'Apollinaire a appelé le "véritable bon sens, s'entend, celui des grands poètes." » André Breton (Le surréalisme et la peinture, Nouvelle édition revue et corrigée, 1928-1965, Paris, Gallimard, 1965, pp.401-403)

« Réciproquement, Magritte n'a cessé de reconnaître chez André Breton, cette voix porteuse des plus hauts espoirs qui, par le Manifeste, Nadja, Fata Morgana, Pleine Marge et d'autres écrits, sut enflammer tant de cœurs jeunes et d'esprits généreux. » Patrick Waldberg (René Magritte, Bruxelles, André de Rache, 1965, p. 224). [catalogue de la vente, 2003]

 

Exposition

- Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991

 

Bibliographie

- « Enquête sur l'amour », in : La révolution surréaliste, n° 12 - cinquième année, 15 décembre 1929, rep.p. 73, pp. 65-76
- Marcel Mariën, Les poids et les mesures, Bruxelles, 1943, p. 61
- Gilbert Ganne, « Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? » in : Arts, spectacles, n° 560, du 21 au 27 mars 1956, rep.p. 8
- Lettre de Magritte à Rapin du 14 avril 1958, in : Quatre-vingt-deux lettres de René Magritte à Mirabelle Dors et Maurice Rapin, Paris, Mirabelle Dors, Maurice Rapin, 1976, s.p.
- Lettre de Magritte à Alquié du 11 juin 1953, in : René Magritte, Écrits complets, Paris, André Blavier, 1979, p. 448
- Lettre de Magritte à Breton du 5 juin 1961
- Lettre de Magritte à Breton du 27 juin 1961
- Marcel Lecomte, « l'univers des lettres et des mots dans la peinture de René Magritte », in : La revue graphique, décembre 1965, p. 295
- Patrick Waldberg, Chemins du surréalisme, Bruxelles, Editions de la Connaissance s.a., 1965, rep. n°6
- José Vovelle, Le surréalisme en Belgique, Bruxelles, André de Rache, 1972, pp. 69-71
- Philippe Audoin, Les surréalistes, Paris, Seuil, 1973, rep.p. 175
- « La femme surréaliste », in : Oblique, n° 14-15, rep.p.59
- José Pierre (présentation et commentaires de), précédés d'un texte d'André Breton, Tracts surréalistes et déclarations collectives 1922-1939, Tome I, 1922-1939, Paris, Eric Losfeld Editeur, 1980, rep.p. 131, pp. 425-426
- Gaëtan Picon, Le surréalisme, 1919-1939, Genève, Éditions d'Art Albert Skira, 1983, rep.p. 146
- David Sylvester, « The great surrealist icon », in : Res, spring-autumn 1984, pp. 155-157
- Ragnar von Holten, Toyen, En surrealistisk visionär, Köping, Lindfors Förlag, 1984, rep.p. 30
- Robert J. Belton, « Edgar Alan Poe and the surrealists'image of women », in : Woman's Art Journal, Knoxville, Tn., spring/summer, 1987, p. 10
- Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 193, p. 275
- David Sylvester, Sarah Whitfield, René Magritte, Catalogue raisonné, volume I : Oil Paintings, 1916-1930, Paris, Flammarion, Menil Foundation, 1992, rep. n°121, rep.p. 330, n° 302, p. 110, pp. 330-331
- Gérard Durozoi, Histoire du mouvement surréaliste, Paris, Hazan, 1997, rep.p. 166
- Briony Fer, David Batchelor, Paul Wood, Realismo, racionalismo, surrealismo, El arte de entreguerras, Madrid, Ediciones Akal, 1999, rep. n° 162, p. 183
- Sue Taylor, Hans Bellmer, the anatomy of anxiety, Massachusetts, Massachusetts Institute of Technology, 2000, rep. n° 8.11, p. 164
- Londres, Tate Modern, Surrealism desire unbound, 2002, rep. n° 166, pp. 174-175

 

Une vidéo de l'exposition La Subversion des images commentée par Clément Chéroux

Date de création1929
Languesfrançais
Notes

73 x 54 cm (28 3/4 x 21 1/4 in.) - Huile sur toile

Dimensions73,00 x 54,00 cm
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Référence2014000
Vente Breton 2003Lot 4045
Mots-clés, , ,
CatégoriesTableaux
Série1938, Exposition internationale du Surréalisme, [Revue] La Révolution surréaliste
Exposition1938, Exposition internationale du surréalisme
Lien permanenthttps://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100382980
Lieu d'exposition

Notice reliée à :

7 Œuvres
 
False

Photomaton de Paul Éluard

-

Portrait photomaton d'Éluard réalisé c.1929 pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Une image, une notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

2009-2010, Subversion des images, centre Pompidou

False

Photomatons

-

Photomatons c. 1929  dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice descriptive, des expositions, une bibliographie.

[Revue] La Révolution surréaliste

False

Photomatons

-

Photomatons c. 1929  utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice descriptive, des expositions, une bibliographie.

2009-2010, Subversion des images, centre Pompidou

False

Photomatons

-

10 tirages de photomatons, c. 1929,  dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice, des liens à poser.

[Revue] La Révolution surréaliste

False

Photomatons

-

10 tirages de photomatons c. 1929 dont certains  utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice.

[Revue] La Révolution surréaliste

False

Photomatons

-

10 tirages de photomatons c. 1929 dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice.

[Revue] La Révolution surréaliste

False

Photomatons

-

10 tirages de photomatons c. 1929  dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice, une exposition, une bibliographie, des liens à poser.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou

La Révolution Surréaliste

Revue

Périodique

Auteur

Fondée par Pierre Naville, Benjamin Péret

Descriptif

Collection complète de la plus célèbre et importante revue surréaliste, La Révolution Surréaliste. 12 numéros en 11 fascicules : 1er décembre 1924 à 15 décembre 1929.

Directeurs Pierre Naville et Benjamin Péret pour les 4 premiers numéros et André Breton pour les suivants. Cet exemplaire fut très justement reliée par Paul Bonet pour André Breton.

Textes de Breton, Éluard, Desnos, Aragon, Reverdy, Soupault, Crevel, etc. Illustrations d'Ernst, Picasso, Man Ray, Masson, Miró, Chirico, Tanguy, etc. Précieux exemplaire d'André Breton portant son ex-libris dessiné par Salvador Dali.

Les manuscrits suivants sont inclus dans le volume :

Max Morise. 3 pages in-4°. Tapuscrit de ce texte surréaliste de Max Morise publié dans le n°1 de La Révolution Surréaliste. « Je venais d'achever ce soir là. » André Breton a indiqué le nom de Max Morise sur la première page.

Robert Desnos et Ulysse Préchacq. Le Paradis retrouvé. Manuscrit autographe signé de Robert Desnos dans un cahier d'écolier offert par le lion noir aux enfants sages et studieux, titré sur la couverture. Voir plus bas, lien n°1.
7 pages autographes in-8° de Robert Desnos intercalées entre 3 feuillets dactylographiés : « Fin de labeur », texte de Préchacq, et une lettre de Préchacq 2 pages in-4° adressées à Desnos et portant une indication de sa main.
Annotations typographiques de Breton au crayon : « Les hommes ne sont pas tous entachés de péchés originels. Il ait des privilégiés qui possèdent une âme innocente et des sens vierges. Tel autrefois furent le Douanier Rousseau et J.-P. Brisset tels sont aujourd'hui le peintre Miró et des poètes comme Benjamin Péret, Dédé Sumbeam et Ulysse Préchacq. »
Publié dans le n°5 de La Révolution Surréaliste.

Max Morise. Rêve II. Rêve III. Manuscrit autographe signé. Antibes, 7-mai-1925.
2 pages in-4° foliotées, manuscrites et titrées à l'encre verte par Max Morise au verso du vient de paraître de " Clair de Terre " : " Rêve II " avec quelques ratures et corrections.4 pages grand in-4° foliotées manuscrites, titrées, datées : " Rêve du 7 mai 1925 " et signées à l'encre verte par Max Morise. Quelques ratures et corrections avec croquis original. " Je me déguise en prestidigitateur grotesque et je m'apprête à rejoindre la personne qui m'accompagnait : elle est vêtue en Cartouche, moins que ce ne soit en Courrier de Lyon et brandit un gros revolver en fer blanc. Nous sommes cernés entre d'innombrables gendarmes et de sombres alguaziles qui se saisissent brutalement de nous. " Publié dans La Révolution Surréalliste, n° 5, Première année, 15 octobre 1925, pages 11 à 13. Tache d'encre sur une page.

Antonin Artaud. La révolution d'abord et toujours. 5 pages in-4°. Tapuscrit comportant quelques corrections autographes probablement d'Artaud, la liste des signataires subit de nombreuses corrections par rapport au texte imprimé.
Publié dans le n°5 de La Révolution Surréaliste.

Breton André. Rêves. 4 pages in-4. Manuscrit de la main de André Breton de deux récits de rêve de Marcel Noll.
" C'est la révolution. Le matin de ce jour, Sade était conduit en prison par un détachement de chevaux-légers. Le roi (dont je suis un des conseillers), sa suite et la majeur partie du peuple qui lui est restée fidèle, habitent un ensemble de vieilles maisons qui, entouré d'un haut mur et protégées de tourelles, composent la résidence royale. Sans l'avoir vue encore je sais que je dois aimer la fille du roi, Augustina, qui admire et estime hautement le marquis de Sade qu'elle a vainement protégé contre les poursuites de son père. "
Le manuscrit est signé Marcel Noll de la main de Breton.
Publié dans le n°7 de La Révolution Surréaliste.

René Crevel. Le Pont de la mort. Manuscrit autographe. 1 page grand in-4° à l'encre mauve. Publié dans le n° 7 de la Révolution Surréaliste page 27.

Massot, Pierre de et Dzeryinski, Président de la Tcheka. Manuscrit autographe signé.
" Voici, hélas, qu'au ciel le plus lointain un astre cesse à jamais de dispenser sa lumière ! Le terre là-bas s'obscurcit un peu et déjà les pèts immondes rampent, qui dans l'ombre se tueraient. Avec Dzeryinski disparaît la figure la moins connue mais la plus pure de la Russie des soviets. "
Publié dans le n°8 de La Révolution Surréaliste

Gengenbach. Manuscrits autographes et 2 lettres autographes signées à André Breton. 11 pages in-4° et in-12.
" L'amour, Chateaubriand, les cheveux au vent, sur l'ouragan, un goéland et puis là-bas en Suisse une femme qui rêve en regardant les glaciers et au Vatican le Pape se promène solitaire. "
Certains extraits sont publiés dans le n°8 de La Révolution Surréaliste.

Michel Leiris. Le Fer et la rouille. Poème autographe signé. 4 pages in-4°
" Si les maisons n'étaient que des fenêtres, si le mobile que j'observe le long de cette courbe qui est moi-même cessait enfin - point noir - de respirer, si les vagabonds du tonnerre avaient enfin fixer leur tente sur quelques îlots perdus dans la mâchoire des nuages. "
Note autographe de André Breton : " Nous rétablissons ci-dessus dans son intégrité le poème de Michel Leiris qui, par suite d'une erreur typographique, s'est trouvé déformé dans notre dernier numéro. "
Publié dans le n°8 de La Révolution Surréaliste

Pierre Unik. Texte surréaliste. Manuscrit autographe signé. 2 pages in-4°.
" Les baies sauvages de l'atmosphère se rencontrent dans mon cœur. Flottent les cadavres d'étincelles sur la pieuvre immense rongeuse de mains et d'amours. Laissez partir le blanc signal des jointures du monde et vous verrez ma pureté plus haute que l'élan de vos paroles natales. "
Publié dans le n°8 de La Révolution Surréaliste

Pierre Unik. La prière du soldat. 4 pages in-4°. Texte manuscrit de Pierre Unik en réponse à l'enquête sur l'amour publié dans le dernier numéro de La Révolution Surréaliste en 1929, publié sans signature.
On peut penser à une tactique pour faire passer des propos antisociaux en les attribuant à un correspondant extérieur. " L'enquête sur l'amour, de quoi faire rire les saligots, la caserne pour moi voilà un drôle de temps... En dehors de ce que représente d'absurde, de répugnant, de révoltant le devoir militaire, lié à l'ennui simplement dont je pense qu'il peut servir d'épreuve pour juger un homme. "
Ce texte de Pierre Unik a été publié dans le n°12 de La Révolution Surréaliste.

 

Exposition

- Paris, Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991 (image 4)

La Révolution surréaliste transcrite par Henri Béhar sur le site de Mélusine.

 

Bibliographie

- Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 171

La Révolution surréaliste à feuilleter

Notice Sudoc

Notes bibliographiques

Paris. Librairie Gallimard et José Corti, 1er décembre 1924 à 15 décembre 1929. 12 numéros en 11 fascicules in-4°.

Volume1
Date d'édition01/12/1924
Éditionédition originale
Languesfrançais
ÉditeurJosé Corti, Paris, La Nouvelle Revue française, Librairie Gallimard, Paris
Référence7769000
Vente Breton 2003Lot 1130
Mots-clés, ,
CatégoriesRevues
Série[Revue] La Révolution surréaliste
Lien permanenthttps://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100242831

Notice reliée à :

15 Œuvres
 
False

Cadavre exquis

-
André Breton, Simone Kahn, ép. Breton puis Collinet, Max Morise

-
Cadavre exquis aux crayons de couleur et crayon noir daté de 1927 et publié dans La révolution surréaliste la même année.
Une image, une longue notice descriptive, une bibliographie.

[Jeux surréalistes] Cadavres exquis, [Revue] La Révolution surréaliste

False

Maison-attentat

-
non identifié

-

Tirage découpé utilisé pour illustrer le numéro 12 de La Révolution surréaliste en 1929.

Deux images, une notice descriptive à compléter, une bibliographie.

[Revue] La Révolution surréaliste

False

Manuscrit surréaliste

-
Pierre Unik

-
Manuscrit autographe signé de Pierre Unik et daté de 1925. Paru dans le numéro 8 de La Révolution Surréaliste en décembre 1926.
Deux images, une notice descriptive, une bibliographie.

[Manuscrits] Manuscrits de Pierre Unik, [Revue] La Révolution surréaliste

False

Le Paradis

-
Robert Desnos, Ulysse Préchacq

-

Manuscrit de Robert Desnos, avec une lettre d'Ulysse Préchacq.

Treize images, une transcription, une bibliographie.

[Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 5

False

Paris en 1930

-
René Magritte

-

Collage de 1929 effectué avec trois cartes postales et réalisé par Magritte.


Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une exposition.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou, [Revue] La Révolution surréaliste

False

Photomaton de Paul Éluard

-

Portrait photomaton d'Éluard réalisé c.1929 pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Une image, une notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

2009-2010, Subversion des images, centre Pompidou

False

Photomaton de Paul Nougé

-

Portrait photomaton de Paul Nougé réalisé c.1929 pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Deux images, une notice descriptive, une bibliographie, une exposition.

2009-2010, Subversion des images, centre Pompidou

False

Photomaton d'André Breton

-

Portrait photomaton de Breton réalisé c. 1929 pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Deux images, une notice descriptive, une bibliographie, des expositions.

2009-2010, Subversion des images, centre Pompidou

False

Photomatons

-

10 tirages de photomatons c. 1929  dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte, Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.

Dix images, une notice, une exposition, une bibliographie, des liens à poser.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou

False

Reproduction d’œuvres diverses

-
non identifié, Marc Vaux

-

Reproduction d’œuvres diverses, 1920-1934

Neuf images, une notice descriptive, une exposition, une bibliographie.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou, [Revue] La Révolution surréaliste

False

Une réunion chez moi...

-
André Breton

-
Manuscrit d'un texte d'André Breton qui parut, avec deux autres « Rêves », dans la première livraison de La Révolution surréaliste, en décembre 1924.
Deux images, une description, une bibliographie, une bibliothèque.

[Archives] textes surréalistes ; cahiers surréalistes ; cachet, [Revue] La Révolution surréaliste

False

Robert Desnos lors de sa communion

-
Midget

-

Photographie de Robert Desnos en communiant en 1911.
Une image, une notice descriptive, une bibliographie.

[Revue] La Révolution surréaliste

False

Second Manifeste du Surréalisme

-
André Breton

Deuxième édition de l'essai d'André Breton consacré au surréalisme. Cette nouvelle version est éditée chez Simon Kra en 1930.

Trois images, une notice descriptive, une bibliographie, une exposition, un lien.

False

Second Manifeste du Surréalisme

-
André Breton

-

Édition originale du Second Manifeste du Surréalisme, paru chez Kra en 1930.

Deux images, une notice descriptive, un lien, une exposition, une bibliographie.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou

False

La Voiture renversée

-
J. Champroux

-

Tirage utilisé pour illustrer un article de Jacques Rigaut paru dans La Révolution surréaliste en 1929.

Deux images, une notice descriptive à compléter, une bibliographie.

[Revue] La Révolution surréaliste