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Je sortais à l'improviste de l'hôpital et je me rendais à la maison...

Manuscrit

Auteur

Auteur Renée Gauthier
Personnes citées Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Max Ernst, Benjamin Péret

Descriptif

Manuscrits de Renée Gauthier destinés à La Révolution surréaliste (1924-1929).

Avant de dériver vers une fantaisie laissant délibérément la réalité de côté, ce récit de Renée Gauthier destiné à La Révolution surréaliste (où il ne parut jamais) présente une véritable scène de genre : une soirée chez André Breton ! Où l'on assiste à l'arrivée tardive d'une bande aux moeurs manifestement nocturnes, à commencer par celles de Péret, l'ami cherché par Renée, et dont on apprend que minuit, pour lui, c'est l'aube. Un texte jamais écrit trouve peut-être ici son amorce : La vie quotidienne au temps du surréalisme. [Site Atelier André Breton, 2005]

Manuscrits autographes signés, sd.
- 4 manuscrits autographes relatifs vraisemblablement à des récits de rêve sur un ton assez étonnant : « J'étais très anxieuse car mon ami que j'avais laissé la veille avec Aragon et Morise n'était pas rentré de la nuit vers 4 heures du matin je me faisais les cartes et j'interprétais facilement : un homme blond me délaissait il était en danger de mort. »

« Je n'avais pas plutôt prononcé ces mots qu'il tombe assis sur le sol complètement désarticulé à ce moment apparaît une sirène qui malgré son air de jeunesse n'est pour tout le monde qu'une vieille juive hystérique. Elle était étendue sur le sol, sa queue fait des bonds sourds qui écorche le plancher et elle donne des coups de tête dans le flanc de l'homme qui est à terre en grinçant des dents et en louchant effroyablement. Tout à coup Benjamin Péret s'écrie : " Oh la malheureuse et nous comprenons tous qu'elle cherche à dégager la verge de l'homme, qui grimace, étranglé par sa ceinture. " » [Catalogue de la vente, 2003]