Photomatons
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Série de photomatons réalisés c. 1929 dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.
Dix images, une notice descriptive, une exposition, une bibliographie.
Portrait photographique de Paul Éluard, photomaton c. 1929.
[ancien titre : Portrait photographique de Paul Éluard vers 1927 attribué à Man Ray mais qui a été pris par un photomaton.]
Annotation manuscrite au dos : Éluard (image du dos manquante). [catalogue de la vente, 2003]
Il s'agit d'un photomaton - la photo n°7 liée à cette notice le prouve - effectué par une machine, par conséquent sans auteur connu. Cependant le retirage aurait pu être fait par Man Ray car il est symptomatique de sa façon de traiter les valeurs. [David Fleiss, 2015]
La première cabine est installée à Paris en décembre 1928 dans le hall du journal L’Intransigeant. Dès l’année suivante, on en trouve d’autres : dans le hall du Petit-Journal, aux Galeries Lafayette, Chez Sam’s, un restaurant franco-anglo-saxon du 26 boulevard des Italiens mais aussi à Luna Park, porte Maillot. C’est sans doute là que le groupe surréaliste entame plusieurs séries de photomaton. Les premiers sont reproduits dans La Révolution surréaliste, en décembre 1929.
Il en existe plusieurs séries que l’on peut noter aux tenues variées des protagonistes qui changent selon les saisons : si certains n’ont posé qu’une seule fois (Fourrier, Bunuel, Mégret, Magritte, Jean Aurenche, Unik, Nougé, Goemans, Dali, Alexandre, Valentin, Gazelle et Marcel Duhamel, Simone Prévert, Jeannette Tanguy, Morise ou Caupenne) ; d’autres à peine deux fois avec ou sans chapeau (Boiffard, Tanguy, Queneau, Pierre Prévert, Mesens, Unik, Aagon) ; nous voyons au moins 3 passages en cabine pour Breton, Ernst, Eluard, Marie-Berthe Aurenche et Jacques Prévert) ; quant à Suzanne Muzard, elle arbore pas moins de huit ensembles différents – que ce soit robe, veste ou chapeau... [Anne Egger, 2023, Atelier André Breton]
En réalité de la série c. 1929 des photomatons par l’ensemble des surréalistes. Il porte les mêmes costume, cravate et chapeau que les numéro 56600100590730_7 & 56600100638920_4.
Les autres photomatons de Paul Eluard sont faits dans un autre costume, sans manteau et sans chapeau.. Un 3e photomaton est pris avec costume et pull 56600100692670_1.
[Anne Egger, 2023, Atelier André Breton]
Date de création | c 1929 |
Notes | 21,8 x 16,6 cm (8 9/16 x 6 9/16 in.) |
Lieu d'origine | |
Dimensions | 21,80 x 16,60 cm |
Référence | 3936001 |
Vente Breton 2003 | Lot 5266 |
Mots-clés | photographie, photomaton, portrait |
Catégories | [Photos] 1924-1930 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100473310 |
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Série de photomatons réalisés c. 1929 dont certains utilisés par André Breton pour encadrer le tableau de Magritte Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt.
Dix images, une notice descriptive, une exposition, une bibliographie.