8 lettres inédites de Flora Tristan
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Manuscrit signé d'André Breton et daté du 16 juillet 1957
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une œuvre associée.
[Manuscrits d'AB] Manuscrits divers, [Revue] Le Surréalisme, même
Auteur André BretonPersonne citée M. DesrochesAuteur original Flora Tristan
Lettre de Flora Tristan à Madame Laure recopiée par André Breton.
C'est dans le troisième numéro du Surréalisme, même, paru à l'automne 1957, qu'est publiée cette présentation par André Breton des lettres de Flora Tristan. Cette révolutionnaire féministe d'origine péruvienne morte en 1844, dont on sait qu'elle fut proche de Fourier, fascine les surréalistes pour la pureté d'un engagement dressé sans concession contre le monde bourgeois de son époque. La dimension internationaliste de son œuvre est pour beaucoup dans leur admiration, et l'on se souviendra que l'année 1957 est aussi celle d'un regain d'activité politique pour Breton, avec la constitution au côté de Kostas Axelos et Aimé Césaire du Cercle international des intellectuels révolutionnaires. [site Atelier André Breton, 2005]
Manuscrits autographes signés d'André Breton d'une lettre de Flora Tristan à Madame Laure
3 pages in-4° d'une lettre de Flora Tristan recopiée à l'encre par André Breton. [Catalogue de la vente, 2003]
« Je ne peux vous dire, ma Madame Laure, combien j'étais malheureuse avant de connaître cette doctrine ; j'avais renié Dieu, car je ne pouvais l'accuser des maux dont je souffrais, ç'eût été trop horrible, j'étais seule dans le monde en proie au désespoir. Sans mes enfants j'aurais mis fin à mes jours... Aujourd'hui je suis pleine de force de bonté, aimant la vérité et me sentant assez de vie et de dévouement pour la faire aimer avec la même ardeur à mes frères. Plus jeune j'avais mis toute mon âme dans une pensée d'amour, mais vous le savez, les cœurs aimants rencontrent difficilement un cœur pour sympathiser avec le leur, pour ces êtres-là, la vie est rude, de cruelles déceptions leur sont résevées. » [Site Atelier André Breton, 2022]
André Breton, « Flora Tristan », Le Surréalisme, même, n° 3, automne 1957, p 4.
Flora Tristan, « 7 lettres inédites », Le Surréalisme, même, n° 3, automne 1957, pp 5-12.
André Breton (Édition publiée sous la direction d'Étienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas), « Flora Tristan », Perspective cavalière, Œuvres complètes, tome IV, Écrits sur l'art et autres textes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2008, p. 966-967, notice p. 1420-1421.
Date de création | sd |
Notes bibliographiques | 3 pages in-4° - Ms - encre bleue |
Langues | français |
Nombre de pages | 3 p. |
Référence | 1291000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2444 |
Mots-clés | lettre, revue, édition |
Catégories | Manuscrits d'André Breton |
Série | [Revue] Le Surréalisme, même |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002202 |
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Manuscrit signé d'André Breton et daté du 16 juillet 1957
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une œuvre associée.
[Manuscrits d'AB] Manuscrits divers, [Revue] Le Surréalisme, même
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Lettre de Flora Tristan à Madame Laure recopiée par André Breton avec indications de composition typographique.
Quatre images, une notice descriptive, une œuvre associée, une bibliographie.
Lettre signée de Flora Tristan à Madame Laure, non datée.
Dans ce très riche dossier, on croise un article d'Émile Le Houck de 1964 dédicacé à Breton et donné comme une ébauche de la « grande réparation » demandée par le poète pour Flora Tristan. On sait en effet que Breton avait publié en 1957, dans le troisième numéro du Surréalisme, même, sept lettres inédites de la révolutionnaire féministe du dix-neuvième siècle : on trouve ici le catalogue de la vente dans laquelle, la même année, il a trouvé les lettres, ainsi que les manuscrits originaux de ces lettres. Dans cette lettre adressée à Madame Laure, Flora Tristan explique comment la foi lui a redonné une raison d'aimer la vie. [Site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe signée de Flora Tristan à Madame Laure sans date.
7 pages in-12 lettre autographe à l'encre de Flora Tristan adressée à « Ma bonne Madame Laure » dans laquelle elle lui expose sa doctrine (incomplète de la fin). [Catalogue de la vente, 2003]
Flora Tristan, « 7 lettres inédites », Le Surréalisme, même, n° 3, automne 1957, pp 5-12.
André Breton (Édition publiée sous la direction d'Étienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas), « Flora Tristan », Perspective cavalière, Œuvres complètes, tome IV, Écrits sur l'art et autres textes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2008, p. 966-967, notice p. 1420-1421.
Date de création | sd |
Notes bibliographiques | 7 pages in-12 - Ms- encre noire |
Langues | français |
Nombre de pages | 7 p. |
Référence | 1455000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2445 |
Mots-clés | lettre, politique, revue, édition |
Catégories | Correspondance |
Série | [Revue] Le Surréalisme, même |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002209 |
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Manuscrit signé d'André Breton et daté du 16 juillet 1957
Une image, une notice descriptive, une bibliographie, une œuvre associée.
[Manuscrits d'AB] Manuscrits divers, [Revue] Le Surréalisme, même
Auteur Flora TristanDestinataire Ladvocat
Lettre de Flora Tristan adressée à Monsieur Advocat éditeur - ou Ladvocat.
Dans ce très riche dossier, on croise un article d'Émile Le Houck de 1964 dédicacé à Breton et donné comme une ébauche de la « grande réparation » demandée par le poète pour Flora Tristan. On sait en effet que Breton avait publié en 1957, dans le troisième numéro du Surréalisme, même, sept lettres inédites de la révolutionnaire féministe du dix-neuvième siècle : on trouve ici le catalogue de la vente dans laquelle, la même année, il a trouvé les lettres, ainsi que les manuscrits originaux de ces lettres. [Site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe signée de Flora Tristan à Monsieur Advocat, son édditeur.
3 pages 1/2 in-12, lettre autographe signée à l'encre de Flora Tristan et adressé à « Monsieur Advocat éditeur » :
« Voici pour ne plus y revenir, car ni vous ni moi n'avons de temps à perdre en pour parler, le prix que je veux avoir pour les 2 volumes que j'ai à vous vendre : trois mille francs pour la première édition (à 1000). » [Catalogue de la vente, 2003]
Flora Tristan, « 7 lettres inédites », Le Surréalisme, même, n° 3, automne 1957, pp 5-12.
André Breton (Édition publiée sous la direction d'Étienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas), « Flora Tristan », Perspective cavalière, Œuvres complètes, tome IV, Écrits sur l'art et autres textes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2008, p. 966-967, notice p. 1420-1421.
Date de création | sd |
Notes bibliographiques | 3 pages 1/2 in-12 - Ms - encre noire |
Langues | français |
Nombre de pages | 3 p. |
Référence | 1455000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2445 |
Mots-clés | lettre, politique, revue, édition |
Catégories | Correspondance |
Série | [Revue] Le Surréalisme, même |
Exposition | Livres et Autographes - Bibliothèque de M. X |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002210 |
Auteur Ion PopoviciDestinataires Pierre Naville, Benjamin Péret
Lettre d'Ion Popovici au Bureau de recherches surréalistes, datée de Bucarest, le 18 février 1925.
La librairie Gallimard, après avoir hébergé les exemplaires de la nouvelle série de Littérature, est le dépositaire des premiers numéros de La Révolution Surréaliste. De très abondants abonnements, consécutifs au premier numéro, se trouvaient dans les archives d'André Breton.
Ici, un libraire roumain (le second) souhaite s'abonner à la revue. Il ne fait que suivre un mouvement international : des abonnements venus d'Italie, d'Angleterre, d'Espagne, inscrivent le surréalisme dans le mouvement général des avant-gardes européennes ; prémisses, déjà, des Bulletins internationaux du surréalisme. [Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 18/02/1925 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ms, encre noire - carte-lettre avec autographe signée, 90 x 138 mm. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Modalité d'entrée dans les collections publiques | Don Aube Elléouët-Breton |
Dimensions | 9,00 x 13,80 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] Abonnements à La Révolution Surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001647 |
Auteur Flora TristanPersonne citée Napoléon III
Lettre de Flora Tristan à son amie Olympe, le 1er août 1839.
Dans ce très riche dossier, on croise un article d'Émile Le Houck de 1964 dédicacé à Breton et donné comme une ébauche de la « grande réparation » demandée par le poète pour Flora Tristan. On sait en effet que Breton avait publié en 1957, dans le troisième numéro du Surréalisme, même, sept lettres inédites de la révolutionnaire féministe du dix-neuvième siècle : on trouve ici le catalogue de la vente dans laquelle, la même année, il a trouvé les lettres, ainsi que les manuscrits originaux de ces lettres. [Site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe de Flora Tristan à sa « Chère Olympe », datée du 1er août 1839.
8 pages in-4° d'une lettre autographe de Flora Tristan et datée Londres le 1er août 1839 adressé à sa « Chère Olympe » (incomplète de la fin):
« Oh ! Merci pour votre lettre, ma chère Olympe, elle vient de tomber sur mon cœur comme une suave goutte de rosée... Savez-vous bien, femme étrange, que votre lettre me fait courir des frissons de plaisir... Vous dites que vous m'aimez - que je vous magnétise, que je vous mets en extase... Oh ! Que je voudrais être homme afin d'être aimé par une femme. » [Catalogue de la vente, 2003]
Le Surréalisme, même, n°3, 1957.
Date de création | 01/08/1839 |
Notes bibliographiques | 8 pages in-4° - Ms - encre noire |
Langues | français |
Nombre de pages | 8 p. |
Référence | 1455000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2445 |
Mots-clés | lettre, revue, édition |
Catégories | Correspondance |
Série | [Revue] Le Surréalisme, même |
Exposition | Livres et Autographes - Bibliothèque de M. X |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002211 |
Auteur Flora TristanDestinataire Alphonse-Louis Constant, dit Eliphas Lévi
Lettre de Flora Tristan à Adolphe Constant, datée du 3 mars 1844.
Dans ce très riche dossier, on croise un article d'Émile Le Houck de 1964 dédicacé à Breton et donné comme une ébauche de la « grande réparation » demandée par le poète pour Flora Tristan. On sait en effet que Breton avait publié en 1957, dans le troisième numéro du Surréalisme, même, sept lettres inédites de la révolutionnaire féministe du dix-neuvième siècle : on trouve ici aussi le catalogue de la vente dans laquelle, la même année, il a trouvé les lettres, ainsi que les manuscrits originaux de ces lettres. [Site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe signée de Flora Tristan à Adolphe Constant, 3 mars 1844.
4 pages in-12, lettre autographe datée « 3 mars 1844 » signée à l'encre de Flora Tristan adressée à Adolphe Constant [Eliphas Levi, nom de plume à partir de 1854]. [Catalogue de la vente, 2003]
Flora Tristan, « 7 lettres inédites », Le Surréalisme, même, n° 3, automne 1957, pp 5-12.
André Breton (Édition publiée sous la direction d'Étienne-Alain Hubert avec la collaboration de Philippe Bernier et Marie-Claire Dumas), « Flora Tristan », Perspective cavalière, Œuvres complètes, tome IV, Écrits sur l'art et autres textes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2008, p. 966-967, notice p. 1420-1421.
Date de création | 03/03/1844 |
Notes bibliographiques | 4 pages in-12 - Ms - encre noire |
Langues | français |
Nombre de pages | 4 p. |
Référence | 1455000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2445 |
Mots-clés | lettre, politique, revue, édition |
Catégories | Correspondance |
Série | [Revue] Le Surréalisme, même |
Exposition | Livres et Autographes - Bibliothèque de M. X |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002208 |
Auteur André BretonPersonnes citées Louis Aragon, André Billy, André Salmon, Suzanne Pillard, Jacques Vaché, Paul Guillaume, Pierre ReverdyDestinataire Philippe Soupault
Lettre d'André Breton à Philippe Soupault, datée du 3 janvier 1919.
En janvier 1919, la revue Littérature commence à s'élaborer. André Breton échange avec Philippe Soupault, et commente les propositions reçues : un poème de Soupault (plus tard supprimé faute de place), l'enquête « Pourquoi écrivez-vous ? », un poème de Reverdy (Carte blanche). Une contribution d'André Salmon, jugé « roublard » (« L’Âge de l’Humanité ») complète le tableau.
Breton semble ici un jeune directeur exigeant et décidé : bien qu'Aragon soit en service à l'étranger, André Breton a cependant insisté pour qu'il y participât au journal.
Le numéro paraîtra en mars. [Site André Breton, 2021]
Vendredi 3 janvier 1919
Mon cher Philippe,
vous avez peut-être eu tort de m'écouter : le vers c'est l'expert-cassis s'entendait aussi bien dans le sens que j'ai indiqué, voulez-vous le rétablir. J'approuve les deux autres changements. Ce poème est admirable. Je vous aime beaucoup mieux depuis quelques temps, le savez-vous. Pourquoi est-ce autant de mon amitié perdue pour Louis Aragon ? Je m'en aperçois en relisant ici ses deux lettres et les vôtres ; je vous loue de savoir si bien ce que vous voulez.
En vous appliquant vous devenir le poète le plus pur de ce temps. Comprenez-vous que, depuis Océan de Terre, je n'ai rien goûté comme Vins-liqueurs. C'est à craindre de vous voir écrire un autre poème maintenant. (Je ne suis pas encore prêt à écrire le Gland du Rideau mais je sais où je vais.)
L'article de Reverdy est assez beau : deux phrases superbes et deux phrases confuses se neutralisent. Certaines questions sont seulement posées, il y a quelques obscurités psychologiques. Je lui écris pour ne pas m'avouer vaincu. Jules Tellier quelle misère : la jeune fille assise sur sa porte, les vierges aux beaux yeux, le cercueil fermé. Verue brave journaliste.
Salmon est trop roublard : comme il s'incline devant Paul Guillaume dans l'Europe Nouvelle. Malgré l'affection que je vous porte, Jacques V. reste pour moi le centre de tout. Que cela doit vous paraître étrange ! Je lui écris des choses comme je vous attends de vivre.
Aragon revient-il ?
Informez-vous, je vous prie, de l'enquête. Ce que vous me dites de Billy n'est pas pour me surprendre. Vous verrez que le livre ne se fera pas.
Puis-je vous demander de m'écrire pour me désennuyer ?
Est-il bien que je vous offre mes vœux. Non n'est-ce pas ?
Présentez mes hommages à Madame Philippe Soupault. Je suis, mon cher ami, tout à vous.
André
Date de création | 03/01/1919 |
Notes bibliographiques | Ms, encre bleue - quatre pages. Enveloppe non conservée. |
Langues | français |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 4 p. |
Crédit | © Succession André Breton |
Mots-clés | correspondance, lettre, Revue "Littérature", édition |
Catégories | Correspondance, Lettres d'André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Philippe Soupault |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001815 |
Auteur Francis PicabiaDestinataire André BretonPersonnes citées René Hilsum, Tristan Tzara
Lettre de Francis Picabia à André Breton, datée de Paris, le 10 janvier 1920.
Vendredi soir 1 h.
Cher Monsieur et ami,
Je viens à l’instant de recevoir une carte de Tzara et une lettre, il ne me parle plus de son projet de voyage à Paris ; c’est bien ce que je craignais, il doit avoir une difficulté pour son passeport. Cela me fait de la peine, enfin j’espère que d’ici quelques jours nous aurons de meilleures nouvelles. Moi aussi j’ai été heureux de passer cette journée avec vous ; il me semble que nous nous comprenons de plus en plus et, pour moi, c’est une immense joie. Je vois en vous tout ce que j’aime, vous êtes vraiment l’homme qu’il faut rencontrer deux ou trois fois dans sa vie pour avoir le courage de continuer à vivre. Je suis certain de ne pas me tromper. Ces quelques lignes, je vous les écris après avoir travaillé toute la soirée à mon livre Unique eunuque commencé il y a plus de quatre mois. Il me semble qu’il sera terminé demain.
Si vous êtes libre dimanche soir, venez donc rue Émile-Augier, même heure. Sans pneu je compte sur vous.
Bien affectueusement vôtre.
Francis Picabia.
André Breton, Correspondance avec Tristan Tzara et Francis Picabia, Gallimard, éd. Henri Béhar, Gallimard, Paris, 2017, p. 163.
Date de création | 10/01/1920 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ms, encre noire - une page signée. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Notes | Unique eunuque sort des presses le 20 février 1920 au Sans Pareil, dans la collection Dada, avec une préface de Trista Tzara. Le tirage est de 1000 exemplaires. |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 18,70 x 21,20 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 19002075 |
Mots-clés | correspondance, lettre, Revue "Littérature", édition |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Francis Picabia |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001752 |
Auteur Francis PicabiaDestinataire André Breton
Lettre de Francis Picabia à André Breton, datée de Paris, le 17 janvier 1920.
Samedi
Je viens de recevoir votre pneumatique. Merci de vous être occupé de Unique eunuque. Pouvez-vous venir mardi après déjeuner, nous pourrons passer l’après-midi ensemble. Venez à deux heures. J’ai communiqué votre lettre à Ribemont-Dessaignes et suis certain qu’elle lui a fait un énorme plaisir.
Très affectueusement vôtre.
Francis Picabia.
P.S. Ribemont-Dessaignes est beaucoup mieux aujourd’hui, j’espère qu’il pourra venir mardi.
André Breton, Correspondance avec Tristan Tzara et Francis Picabia, Gallimard, éd. Henri Béhar, Gallimard, Paris, 2017, p. 164.
Date de création | 17/01/1920 |
Notes bibliographiques | Ms, encre bleue - une page. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Bibliothèque | |
Dimensions | 19,20 x 16,80 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 19002077 |
Mots-clés | correspondance, lettre, édition |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Francis Picabia |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001753 |
Auteur André BretonDestinataire Jacques DoucetPersonne citée Man Ray
Lettre d'André Breton à Jacques Doucet, envoyée de Paris le 8 février 1923.
Au début de février 1923, André Breton semble en difficulté. La revue Littérature, à la suite de son orientation résolument provocatrice, perd des adhérents de jour en jour, et son directeur doit faire face à des impayés. Il a donc recours à l'aide de Jacques Doucet en lui demandant de l'avancer sur une vente de masque. [Antoine Poisson, 2021]
Paris le 8 février 1923
Très cher Monsieur,
je me permets de vous adresser une requête qui, je l’espère, ne vous semblera pas trop indélicate. J’ai pensé qu’il vous serait peut‑être possible, sans ennui pour vous, de me sortir d’une difficulté. À la suite de quinze demandes, la libraire Gallimard se décide à m’adresser la note des frais de Littérature (quatre numéros) et cette note me parvient ce matin, alors que j’avais cessé momentanément d’y compter. Comme elle est plus élevée que je ne le supposais et que votre subvention, déjà si aimable, ne couvre guère que les frais de clichés, acquittables à chaque numéro, je vous serais très reconnaissant de me dire s’il vous dérangerait de m’avancer la moitié du prix du masque nègre, que vous aviez bien voulu remarquer chez moi. Il me semble, en tout cas, que Man Ray à qui vous aviez l’intention de verser lundi une somme un peu supérieure, ne demanderait pas mieux que d’attendre quelque temps. Si, pour une raison ou pour une autre, vous ne pouviez me rendre ce grand service, je m’arrangerais pour vendre une des tableaux qui sont chez moi, même à faible perte ; je ne voudrais bien entendu modifier en rien vos dispositions. Mais, seulement au cas où cela vous serait tout‑à‑fait égal, je serais très heureux d’avoir recouru à votre bonté. Vous savez, Monsieur, combien il m’est pénible de vous entretenir de ces choses et, pour rien au monde, je ne voudrais en un tel domaine vous paraître indiscret.
Le numéro 9 de Littérature vous parviendra sans doute demain car je suis déjà en possession du justificatif et des épreuves suivantes. Je souhaite qu’il ne vous déplaise pas.
Je vous prie de croire, cher Monsieur, à mes sentiments très affectueux et dévoués.
André Breton.
André Breton, Lettres à Jacques Doucet, éd. Étienne-Alain Hubert, Paris, Gallimard, coll. Blanche, 2016, p.140-141.
Date de création | 08/02/1923 |
Notes bibliographiques | Ms, encre bleue - Deux pages sur un feuillet 27 × 21 cm à en‑tête imprimé en vermillon : LITTÉRATURE / NOUVELLE SÉRIE / Directeur : André BRETON 42 rue Fontaine, PARIS (IXe) / ADMINISTRATION : Librairie GALLIMARD / 15, boulevard Raspail, PARIS. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Paris : BLJD 7210-29 |
Dimensions | 21,00 x 27,00 cm |
Nombre de pages | 2 |
Crédit | © Aube Breton, Gallimard 2016 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, Revue "Littérature", édition |
Catégories | Correspondance, Lettres d'André Breton |
Série | [Correspondance] Lettres à Jacques Doucet, [Revue] Littérature |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001027 |
Auteur Eugène MerleDestinataire Benjamin Péret
Lettre d'Eugène Merle à Benjamin Péret, datée de Paris, le 21 octobre 1924.
Eugène Merle est le directeur du Merle blanc, journal anarchiste paraissant de 1922 à 1927 ; Benjamin Péret, plus que tout autre surréaliste, était très lié aux anarchistes.
Eugène Merle se révèle ici de bonne volonté, n'hésitant pas à signer : « Bien surréalistement. » [Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 21/10/1924 |
Date du cachet de la Poste | 22/10/1924 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ms, encre noire - deux pages in-12. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001654 |
Auteur Ivan BjarneDestinataires Pierre Naville, non identifié, Benjamin Péret
Lettre d'Ivan Bjarne à La Révolution surréaliste, datée de Paris, le 10 novembre 1924.
Ouvert le 11 octobre, le Bureau des recherches a donné des déclarations d'existence à l'ensemble des journaux nationaux, et même internationaux. Un mois après la création du bureau, Ivan Bjarne, correspondant de journaux scandinaves, demande ici des illustrations pour un article sur le surréalisme. [Site André Breton, 2021]
Date de création | 10/11/1924 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ms, encre bleue - une page 210 x 150 mm, avec carte de visite jointe. Enveloppe non conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 21,00 x 15,00 cm |
Nombre de pages | 2 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Correspondance] Lettres d'Ivan Bjarne, [Revue] La Révolution surréaliste |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001655 |
Auteur René HilsumDestinataire Pierre Naville
Lettre de René Hilsum à Pierre Naville, datée de Paris le 8 décembre 1924.
La présence de René Hilsum dans les archives de La Révolution surréaliste pourrait surprendre : l'ancien éditeur de Littérature et de la collection Littérature est, depuis la fin de la revue, fâché avec le surréalisme et son chef parfois autoritaire. Dans cette lettre, de fait, on apprend simplement que les surréalistes ont demandé quelques ouvrages au directeur de la librairie Au sans pareil, rien de plus...[Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 08/12/1924 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ts, encre bleue - une page à en-tête de la librairie Au Sans Pareil. Enveloppe non conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001637 |
Auteur Simon KraDestinataire Louis Aragon
Lettre de Simon Kra à Louis Aragon, datée de Paris le 13 décembre 1924.
Le Sagittaire est, au moment de cette lettre, l'éditeur de Philippe Soupault (Le Bon Apôtre, 1923, Anthologie de la nouvelle poésie française, 1924) : celui-ci, recruté par la maison d'édition dès 1923, fait éditer le Manifeste du surréalisme d'André Breton (achevé d'imprimer le 15 octobre 1924) ; Le Sagittaire éditera Deuil pour Deuil de Desnos, Le Voyage d'Horace Pirouelle de Philippe Soupault, et Il était une boulangère de Benjamin Péret, tandis que sa librairie prendra en dépôt Les Reines de la main gauche de Pierre Naville.
C'est donc en ami que Léon Pierre-Quint vient au Bureau de Recherches entre le 11 et le 15 octobre pour proposer de diffuser La Révolution surréaliste, en échange d'une publicité pour le livre-manifeste d'André Breton.
Dans cette lettre, Simon Kra s'engage à remplir une page d'annonces de La Révolution Surréaliste pour chaque numéro, et s'engage à occuper six pages de réclame sur douze numéros. Le prix de la page est de 200 francs, comme pour Les Nouvelles littéraires. Le premier numéro affichera de fait non pas une, mais deux pages de publicité (une pour Les Reines de la main gauche et une autre pour le Manifeste). On retrouvera les publicités dans les prochains numéros : ce sont d'abord des mentions de surréalistes publiant chez Kra dans les numéros deux, trois, quatre et cinq ; à partir de la rupture avec Les Nouvelles littéraires, une page entière y est consacrée. C'est le cas des numéros 6, 7, 8, et 9-10 (numéro double).
On rappellera qu'un numéro coûtait plus de deux mille francs à être édité, voire pouvait aller jusqu'à trois mille du fait des clichés : le numéro double, sans les frais de photogravure, coûte cinq mille francs, comme l'atteste une lettre de Breton à Simone Kahn du 14 août 1927 : « Labor [imprimeur parisien] exécutera les travaux d'impression au prix le plus voisin possible de celui que nous faisait l'imprimerie alençonnaise : environ 2500 F ce numéro double, sans les clichés. ». Pour rappel, il faut 720 F par mois à une famille ouvrière pour vivre à cette époque (1926), et le salaire moyen est de 800 F par mois pour des ouvriers non qualifiés, de 875 F pour un instituteur, de 1125 F pour un ouvrier qualifié. Il fallait donc, pour un numéro de La Révolution surréaliste, presque trois fois l'argent nécessaire pour faire vivre une famille ouvrière pendant un mois.
Dans ces conditions, la manne de deux cents francs des Nouvelles littéraires, ainsi que celle de Kra, de Gallimard, et plus tard de Corti ou des galeries où se vendaient des toiles surréalistes (Ratton, Buchner), était plus que la bienvenue ; à cela s'ajoutaient les contributions de surréalistes (en particulier Éluard, fiche d'un riche industriel) ou l'argent obtenu par des ventes de tableaux. On ne s'étonnera donc pas des difficultés d'édition de la revue, mise en difficulté à partir du très provocateur n°5. [Site André Breton, 2021]
Date de création | 13/12/1924 |
Date du cachet de la Poste | 13/12/1924 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ts, encre bleue, signature manuscrite au crayon à mine - une page 297 x 210 mm sur papier à en-tête des Éditions du Sagittaire. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 21,00 x 29,70 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1392000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001652 |
Auteur Maurice Martin du GardPersonnes citées Jacques Guenne, Frédéric LefèvreDestinataire non identifié
Lettre de Maurice Martin du Gard à « Monsieur le Gérant de La Révolution Surréaliste », datée de Paris, le 15 décembre 1924.
Provocateurs indéniables, Apaches du milieu littéraire, pourfendeurs d'Anatole France, les surréalistes n'en restent pas moins des éditeurs lucides et conscients des questions commerciales. Maurice Martin du Gard, l'influent co-directeur de l'hebdomaire Les Nouvelles littéraires qu'il a créé en 1922, répond ici à une lettre du 15 décembre, et accepte de voir dans le numéro de La Révolution surréaliste de janvier une publicité pour sa revue. On la trouvera en effet en troisième de couverture du numéro deux.
Ami de Gide, Maurice Martin du Gard a eu une influence éditoriale aujourd'hui quelque peu oubliée ; il a néanmoins côtoyé Valéry, Barrès, Colette, et son hebdomadaire, savante alliance de critiques, d'extraits et d'œuvres brèves, exerça un prestige et une présence inférieurs à la NRF mais néanmoins importants.
Breton, de fait, le connaissait bien : un article sur Pétrus Borel, intitulé « Le bouc émissaire du romantisme, Pétrus Borel (1809-1859) » paru le 10 novembre 1923, devait ouvrir une série de portraits de « Ceux dont on ne parle pas » (titre de Breton). Un brouillon de lettre montre un Breton diligent et presque satisfait : « Les coupures qu’a nécessitées la longueur de mon article ne m’ont pas trop fait de peine. Je vous prie seulement à l’avenir de m’en prévenir, autant que possible. […] Ensuite, je vous remettrai successivement : Agrippa, Rabbe, Nouveau, Lewis, Reverdy, Poictevin, Mathurin, etc. » Satisfaction de façade, semble-t-il : dans une lettre à Simone Kahn du 11 novembre Breton se plaint beaucoup des coupes portant sur le préambule de l’article, très provocateur, et pourvu d'une pique virulente à l'égard de La Fontaine. Ces difficultés n’empêcheront pas l’auteur des Pas Perdus de donner aux Nouvelles littéraires - le 16 août 1924 - un article défendant André Malraux menacé d’incarcération pour vol d’œuvres d’art ; le 23 août, il donne « Rimbaud, Verlaine, Germain Nouveau d’après des documents inédits », qui détaille un manuscrit acheté par Doucet sur ses conseils. Mieux, il dédicace un exemplaire du Manifeste du surréalisme à Maurice Martin du Gard en septembre 1924.
La collaboration avec Les Nouvelles littéraires semblent donc s’imposer, d’autant plus qu’un compte rendu élogieux du Manifeste est paru dans l'hebdomadaire le 11 octobre 1924, accompagné d'un portrait de Breton dessiné par Man Ray. Martin du Gard y salue « une des figures les plus attrayantes de la génération en passe d’atteindre la trentaine, et d’une classe intellectuelle évidemment supérieure à celle de Goll et de Dermée », qui jouit sur ses fidèles de « l’autorité magnétique d’un Oscar Wilde ». L'éloge sera si marqué que l'article ne passera pas inaperçu auprès de Picabia : très mécontent de voir la paternité du surréalisme lui échapper, il écrit dans sa propre revue, 391, « ou M. Martin du Gard du Gard n'est au courant de rien, ou cet article a été écrit par André Breton » (391, n°19, « Opinions et portraits »), avant de signer « Francis Picabia, Metteur en scène du surréalisme d'André Breton ». Dans l'affirmation du groupe de la rue de Grenelle comme seul représentant légitime du surréalisme, Maurice Martin du Gard est donc un allié précieux ; aussi, voulant conserver cet allié de choix, le Bureau de recherches décide-t-il de le contacter par lettre le jour-même de la publication du compte rendu (Archives du surréalisme, T.1., p. 19).
L'échange de bons procédés (qui profitait plutôt aux surréalistes, mais le directeur des Nouvelles littéraires favorisait et aidait toujours les jeunes auteurs en priorité) ne s’est pas arrêté là : le 8 novembre 1924, le Communiqué du bureau de recherches surréalistes, dont Breton a conservé le brouillon (il en serait l'auteur d'après Marguerite Bonnet), est publié dans Les Nouvelles littéraires ; une lettre d'une certaine Mlle Coisnon, retrouvée dans les archives d'André Breton demande à s'abonner après avoir lu ledit communiqué. On rappellera qu'un numéro coûtait plus de deux mille francs à être édité, voire pouvait aller jusqu'à cinq mille francs du fait des clichés : la manne de deux cents francs des Nouvelles littéraires, ainsi que celles de Kra et de Gallimard, étaient plus que bienvenues.
Il n’y aura cependant guère d’autre collaboration entre les révolutionnaires, maintenant « lancés », et le représentant de l’intelligentsia littéraire : Breton se contentera de participer, le 9 mai 1925, à l'hommage rendu à Saint-Pol-Roux (poète qu'il admirait au point de lui dédier Mont de Piété) par Les Nouvelles littéraires. Par la suite, les échangent se musclent : après que Marin du Gard a rapproché, dans son compte rendu de Sur le fleuve d’amour, son auteur Joseph Delteil de Louis Aragon, celui-ci lui envoie une lettre d’insultes, publiée par Clarté (cinquième année, n°79-décembre 1925-janvier 1926) ; par la suite, accompagné de Breton et Benjamin Péret, Aragon saccagera les bureaux du directeur des Nouvelles littéraires. Dans son projet de chronologie pour un numéro spécialiste de Flair, en 1953 (projet avorté), Breton évoquera un procès « d’un million de dommages et intérêts » ; « mais, précise-t-il, au cours de l’instruction, son avocat, Maître Campinchi, après étude du dossier, abandonne la cause et le procès n’a pas lieu ».
La rupture consommée, Aragon, jamais en reste, reprendra ses moqueries contre sa revue dans Le Paysan de Paris (1926). Symptomatiquement, on trouvera des publicités pour Les Nouvelles littéraires jusqu'au n°5 de La Révolution surréaliste (octobre 1925). [Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 15/12/1924 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ts, encre bleue - une page 297 x 210 mm, sur papier à en-tête des Nouvelles littéraires. Enveloppe non conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 21,00 x 29,70 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1392000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001651 |
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Louis Aragon, Antonin Artaud, Georges Bessière, André Breton, René Crevel, Robert Desnos, Paul Éluard, Michel Leiris, Gérard Rosenthal, dit parfois Francis Gérard, Jacques VachéPierre Naville, Benjamin PéretGiorgio De Chirico, Pablo Picasso, Hénoque, dit Dédé SunbeamMan Ray
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Deuxième numéro de La Révolution surréaliste, imprimé à Alençon et publié le 15 janvier 1925.
36 images, une notice descriptive, une bibliographie, deux séries, des liens.
Auteur CoisnonDestinataires Pierre Naville, non identifié, Benjamin Péret
Lettre de Mlle Coisnon à la direction de La Révolution surréaliste, datée du 29 décembre [1924].
Le premier numéro de La Révolution Surréaliste, qui dispose maintenant du soutien de Gallimard (la librairie du Boulevard Raspail en est le dépositaire), peut se targuer d'avoir suscité l'intérêt dans le petit milieu littéraire par des publicités, des comptes-rendus et des recommandations. D'abondants abonnements, consécutifs au très remarqué premier numéro, se trouvent dans les archives d'André Breton ; la plupart datent du début de la revue (le premier numéro paraît le 15 décembre 1924).
Les Nouvelles Littéraires, dont une lettre proposait de faire la promotion de la revue surréaliste, amènent de nouveaux lecteurs. C'est le cas de Mlle Coisnon, qui a eu vent du surréalisme et souhaiterait avoir un spécimen du premier numéro. [Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 29/12/1924 |
Notes bibliographiques | Ms, encre bleue - une page. Enveloppe non conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 13,50 x 21,00 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1392000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Revue] Abonnements à La Révolution Surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001622 |
Auteur Ion N. PetréseuDestinataires Pierre Naville, non identifié, Benjamin Péret
Lettre de N. Petréseu à La Révolution surréaliste, datée de Târgoviste (Roumanie), le 12 janvier 1925.
La librairie Gallimard, après avoir hébergé les exemplaires de la nouvelle série de Littérature, est le dépositaire des premiers numéros de La Révolution Surréaliste. De très abondants abonnements, consécutifs au premier numéro, se trouvaient dans les archives d'André Breton.
Ici, un libraire roumain souhaite s'abonner à la revue. Il ne fait que suivre un mouvement international : des abonnements venus d'Italie, d'Angleterre, d'Espagne, inscrivent le surréalisme dans le mouvement général des avant-gardes européennes ; prémisses, déjà, des Bulletins internationaux du surréalisme. [Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 12/01/1925 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ms, encre noire - une page. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 9,00 x 13,80 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] Abonnements à La Révolution Surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001638 |
Auteur non identifiéDestinataires Pierre Naville, Benjamin Péret
Lettre de la librairie Fueri au Bureau de recherches surréalistes, datée de Marseille, le 21 janvier 1925.
La librairie Gallimard, après avoir hébergé les exemplaires de la nouvelle série de Littérature, est le dépositaire des premiers numéros de La Révolution Surréaliste. De très abondants abonnements, consécutifs au premier numéro, se trouvaient dans les archives d'André Breton.
Ici, une librairie italienne souhaite s'abonner à la revue : les liens existant entre les avant-gardes italiennes et françaises (en particulier le futurisme de Marinetti) n'ont pas besoin d'être rappelés, et peuvent expliquer cet attrait international pour le surréalisme naissant. La librairie italienne, par ailleurs, ne fait que suivre un mouvement international : des abonnements venus de Roumanie, de Hollande, d'Espagne, d'autres librairies italiennes, inscrivent le surréalisme dans le mouvement général des avant-gardes européennes ; prémisses, déjà, des Bulletins internationaux du surréalisme. [Site André Breton, 2021]
Date de création | 21/01/1925 |
Date du cachet de la Poste | 22/01/1925 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ts, encre bleue - carte postale avec, au dos, une photographie de la librairie Fueri. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 13,50 x 21,00 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] Abonnements à La Révolution Surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001644 |
Auteur Libreria BemporadDestinataires Pierre Naville, non identifié, Benjamin Péret
Abonnement à La Révolution Surréaliste de la Libreria Bemporad, datée de Rome le 22 janvier 1925.
La librairie Gallimard, après avoir hébergé les exemplaires de la nouvelle série de Littérature, est le dépositaire des premiers numéros de La Révolution Surréaliste. Nantie d'un tel soutien, et annoncé dans différents journaux de prestige comme Les Nouvelles Littéraires, la revue suscite de très abondants abonnements consécutifs au premier numéro ; un certain nombre d'entre eux se trouve dans les archives d'André Breton.
Ici, une librairie italienne « modernissime », comme elle l'indique elle-même, souhaite s'abonner à la revue : les liens existant entre les avant-gardes italiennes et françaises (en particulier le futurisme de Marinetti) n'ont pas besoin d'être rappelés, et peuvent expliquer cet attrait international pour le surréalisme naissant. La librairie italienne, par ailleurs, ne fait que suivre un mouvement international : des abonnements venus de Roumanie, d'Angleterre, de Hollande, inscrivent le surréalisme dans le mouvement général des avant-gardes européennes ; prémisses, déjà, des Bulletins internationaux du surréalisme. [Site André Breton, 2021]
Date de création | 22/01/1925 |
Date du cachet de la Poste | 22/01/1925 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ts (encre noire) et Ms (encre noire) - Une page 210 x 135 mm. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Dimensions | 13,50 x 21,00 cm |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1392000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance |
Série | [Revue] Abonnements à La Révolution Surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001621 |
Auteur H. C. M. EdelmanDestinataires Pierre Naville, non identifié, Benjamin Péret
Lettre de H. C. M. Edelman au Bureau de recherches surréalistes, datée de Flessingue (Hollande), le 27 janvier 1925.
Le premier numéro de La Révolution Surréaliste, qui dispose maintenant du soutien de Gallimard (la librairie du Boulevard Raspail en est le dépositaire), peut se targuer d'avoir suscité l'intérêt dans le petit milieu littéraire par des publicités, des comptes-rendus et des recommandations. D'abondants abonnements, consécutifs au très remarqué premier numéro, se trouvent dans les archives d'André Breton ; la plupart datent du début de la revue (le premier numéro paraît le 15 décembre 1924, le second le 15 janvier 1925).
Ici, un libraire hollandais souhaite s'abonner à la revue. Il ne fait que suivre un mouvement international : des abonnements venus d'Italie, de Roumanie, d'Espagne, inscrivent le surréalisme dans le mouvement général des avant-gardes européennes ; prémisses, déjà, des Bulletins internationaux du surréalisme. [Antoine Poisson, Site André Breton, 2021]
Date de création | 27/01/1925 |
Date du cachet de la Poste | 28/01/1925 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Ms, encre noire - une page signée. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 1 p. |
Référence | 1394000 |
Mots-clés | correspondance, lettre, revue, revue "la révolution surréaliste", édition |
Catégories | Correspondance, Correspondances transmises |
Série | [Revue] Abonnements à La Révolution Surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, [Revue] La Révolution surréaliste, 1 |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001645 |