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Dancer/Danger

Impossibilité

Tableau

Auteur

Artiste Man Ray

Descriptif

Peinture à l'aérographe sur verre de 1917-1920, version finale d'un dessin de l'artiste.

Peinture à l'aérographe sur verre dans un encadrement en bois. Titré au centre : Danc/ger ; marqué en bas au dos : L'impossibilité. Datée de 1917-1920.
Cette œuvre sera incluse dans le catalogue des tableaux de Man Ray en préparation par Andrew Strauss et Timothy Baum. D'après les notes de Man Ray, cette peinture à l'aérographe sur verre dénommée Impossibilité, est la version finale d'un dessin de l'artiste de 1918 intitulé « Perpetual Motion » qui a été exposé à la Daniel Gallery à New York en 1919 et qui a été détruit par la suite, dans des circonstances inconnues.

Don de Mmes Aube Breton-Elléouët et Oona Elléouët au Centre Pompidou en 2003.

Dans son ouvrage autobiographique Autoportrait, Man Ray donne une description de cette œuvre :
« Mon dernier tableau, peint au pistolet, représentant des roues dentées qui m'avaient été inspirées par les girations d'une danseause espagnole que j'avais vue dans une revue musicale. Le titre faisait partie de la composition. On lisait soit DANSEUR soit DANGER (il n'y a, en anglais, qu'une seule lettre à changer entre "dancer" et "danger". » Man Ray (Autoportrait, Paris, Robert Laffont, 1964, p. 93).

« Après la mort du poète, "Danger" fut brisé et devint "Dancer or Danger". Une lithographie, qui reproduit les lignes de brisure du verre, a été exécutée par Man Ray en 1972, pour la galerie La Hune. » Jean-Hubert Martin, avec préface et sept textes de Man Ray (Man Ray, Objets de mon affection, Paris, Philippe Sers, 1983, p. 140).

Déjà, en 1969, Lucien Treillard avait réalisé pour la galerie Georges Visat une édition de 30 sérigraphies sur plexiglas (signées en bas à droite et de dimensions 67 x 43 cm), sous le titre L'Impossibilité ou L'Impossible. [catalogue de la vente, 2003]

 

Expositions

- New York, Société Anonyme Galleries, First Exhibition, 1920
- Paris, La Librairie Six, Exposition Dada Man Ray, 1921, n° 27 (daté 1917-20)
- Paris, Galerie Surréaliste, Tableaux de Man Ray et Objets des Iles, 1926, n° 10 (titré L'Impossibilité et daté de 1917. Reproduit dans une photographie avec d'autres objets
- Paris, Galerie Cahiers d'Art, Man Ray, 1935 Paris, Galerie Beaux-Arts, Exposition Internationale du Surréalisme, 1938, n° 183 (titré : Danger)
- Paris, Galerie de l'Œil, l'Ecart absolu, la XIe Exposition internationale du Surréalisme, 1965, no. 3, reroduction page 75
- New York, Museum of Modern Art, The Machine as seen at the end of the mechanical age, 1968, rep.p. 98
- Paris, Musée national d'Art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris-New York, 1977, rep.p. 352
- Paris, Musée national d'Art moderne/Centre Georges Pompidou, André Breton, La beauté convulsive, 1991
- Paris, Musée national d'Art moderne/Centre Georges Pompidou, en prêt de 2000 à 2002. Dation depuis 2003

 

Bibliographie

- "Société Anonyme hold Exhibit of Modern Art", in: The Evening World, New York, 8 décembre 1920.
- Georges Ribemont-Dessaigne, Man Ray, Paris, 1929, rep p. 41 (titré Danseuse).
- Patrick Waldberg, «Bonjour Monsieur Man Ray», in: Quadrum, no. 7, Bruxelles, 1959, rep p. 96
- William Rubin, Dada and Surrealist Art, New York, 1968, pl. 43, rep.p. 52
- Man Ray, Oggetti d'affezione, Turin, 1970, rep.n° 10
- Roland Penrose, Man Ray, London, 1975, fig. 3, rep.p. 19
- Arturo Schwarz, Antologia letteraria-artistica, Cronologia, Repertorio delle revista, Milan, 1976, rep.p. 260
- Arturo Schwarz, Man Ray: The Rigour of Imagination, Londres, 1977, n° 49, rep.p. 48
- Iowa City, The University of Iowa Museum of Art, Dada Artifacts, 1978, (catalogue d'exposition) n° 94,rep.p. 74, illustrated (verre intact) (non exposé)
- William Camfield, Francis Picabia, his art, life and times, Princeton, 1979, rep.fig. 147
- Karin Anhold Rabbito, « Man Ray in Quest of Modernism », in: Rutgers Art Review, vol II, Rutgers University, New Brunswick, New Jersey, Janvier 1981, fig. 19, rep.p. 68
- Adam Biro & René Passeron, Dictionnaire général du Surréalisme et de ses environs, Fribourg, 1982, rep.p. 351
- José Pierre, L'Univers surréaliste, Barcelona, 1983, rep.p. 103 (verre cassé)
- Marc Dachy, Journal du Mouvement Dada, 1915-1923, Genève, 1989, rep.p. 151 (verre cassé)
- Janus, Man Ray, Photographien, Gemälde, Objekte, Munich, 1991, rep.fig. 4, (verre cassé ) (non exposé)
- Gérard de Cortanze, Le Monde du surréalisme, Lettrines originales de Santiago Arranz, Paris, 1991, rep.p. 146
- Paris, Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou, André Breton, la beauté convulsive, 1991, rep.p. 163
- Francis Naumann, New York Dada, 1915-23, New York, 1994, rep.p. 91 (verre cassé)
- New York, Whitney Museum of American Art, Making Mischief: Dada Invades New York, 1996-97, rep.p. 280 (catalogue d'exposition ), rep.pp. 132, 137 (dans une photographie) (non exposé)
- Man Ray (introduction), Man Ray, Paris, rep. 1997

 

Date de création1920
Languesfrançais
Notes60,8 x 35,2 cm (24 x 13 7/8 in.), sans cadre (without frame) ;
70,8 x 45 cm. (27 7/8 x 17 3/4 in.) avec cadre (with frame) - Peinture, verre, bois
Lieu d'origine
Musée

Musée national d'Art moderne, Centre Pompidou, Paris : AM 2003-581

Modalité d'entrée dans les collections publiquesMusée national d'Art moderne, Centre Pompidou, don Aube et Oona Elléouët
Dimensions60,80 x 35,20 cm
Crédit© ADAGP, Paris, 2005.
Référence2852000
Vente Breton 2003Lot 4050
Mots-clés,
CatégoriesSculptures et Boîtes
Série1938, Exposition internationale du Surréalisme, 1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou
Expositions1938, Exposition internationale du surréalisme , André Breton, La Beauté convulsive
Lien permanenthttps://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100427950
Lieu d'exposition

Notice reliée à :

1 Œuvre
 
False

André Breton rue Fontaine

-
Pierre Argillet

-

Photographie d'André Breton dans son atelier rue Fontaine c. 1960.
Une image, une notice descriptive, une exposition, une bibliographie.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou, [Photos d'objets] photos d'objets dans l'atelier

Sculpture ou Effigie malanggan

Nouvelle-Irlande

Sculpture

Descriptif

« Figure pour les rituels funéraires malanggan XIXe siècle Nord de l'île de Nouvelle-Irlande, Papouasie-Nouvelle-Guinée.

» La tradition artistique malanggan domine le nord de la Nouvelle-Irlande. Deux principaux cycles cérémoniels donnaient lieu à la production d'œuvres d'art : les funérailles et une série de rites dans le clan de l'épouse ou de l'époux du mort. Les sculptures étaient placées dans un enclos spécialement aménagé et, au plus fort de la cérémonie, leurs droits de reproduction se transmettaient aux nouvelles générations.
» Il existe deux principaux types de représentations dans l'art malanggan : celles des ancêtres et celles des personnages mythologiques. Les sculpteurs du nord de la Nouvelle-Irlande exécutaient la commande passée par un homme possédant le droit de reproduction d'un modèle rigoureusement vérifié. Lors d'une rencontre secrète, l'artiste et le détenteur des droits choisissaient l'image la plus appropriée, et l'arbre dans lequel l'effigie serait sculptée. À l'issue des cérémonies, les sculptures étaient détruites marquant ainsi la cassure provoquée par la mort et la rupture des attaches du défunt avec les vivants.
» La tête, très particulière, des différentes sculptures malanggan constitue l'élément clé de ces œuvres. Elle est caractérisée par un nez proéminent en forme de planche gravée d'oiseaux ou de poissons. Les plumes, qui ornent le sommet de la tête de cette sculpture, représentent probablement le pygargue, ou grand aigle de mer, oiseau totémique du nord de la Nouvelle-Irlande. Deux planches, à la place des oreilles, peuvent symboliser celles que l'on fixait en des temps plus anciens sur la tête des cadavres afin de la maintenir droite. Sur la planche sculptée séparément et fixée à la place du nez, un oiseau avale un serpent, ce qui correspond sans doute à une image totémique.
» La sculpture tient dans sa main une guirlande de noix d'arec. Les noix sont utilisées en Nouvelle-Irlande comme lien social ; ainsi, lorsqu'une personne les offre, elle offre également la continuité de son amitié. La statue s'achève au bas du thorax, comme nombre de statues malanggan, suggérant ainsi la décomposition de la chair après la mort. »
(notice du Musée du Quai Branly, pavillon des sessions, Musée du Louvre)

« La première œuvre choisie d'un commun accord dans la collection A. Breton fut une effigie malanggan de Nouvelle-Irlande qui provenait aussi d'un musée allemand, le Museum für Völkerkunde de Hambourg. Elle avait été collectée en 1903 à Kapsu, à l'extrême nord de l'île, sur la côte ouest où la firme Hernsheim & Co possédait une plantation, par un de ses employés, F. E. Hellwig. » (Germain Viatte, Tu fais peur, tu émerveilles, p. 43)

Bibliographie

- Germain Viatte, Tu fais peur tu émerveilles, Musée du Quai-Branly, acquisitions 1998/2005, Musée du Quai-Branly/Réunion des Musées nationaux, Paris, 2006, rep. p.44, fig. 14.

Date de création19e siècle
NotesBois, pigments, fibres de noix de coco H. 122 cm
ProvenanceMuseum für Völkerkunde de Hambourg
Lieu d'origine
Musée

Musée du Quai Branly, Paris : 70.1999.6.1

Dimensions122,00 x 23,00 x 40,00 cm
Mots-clés, ,
CatégoriesArts primitifs, Mélanésie, Océanie
Série[Photos d'objets] photos d'objets dans l'atelier
ExpositionOcéanie
Lien permanenthttps://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100851030
Lieu d'exposition

Notice reliée à :

2 Œuvres
 
False

André Breton et ses objets

-
Paul Almasy

-

Douze photographies d'André Breton avec ses objets dans l'atelier de la rue Fontaine en 1962.
Douze images, une notice descriptive.

[Photos d'objets] photos d'objets dans l'atelier

False

André Breton rue Fontaine

-
Pierre Argillet

-

Photographie d'André Breton dans son atelier rue Fontaine c. 1960.
Une image, une notice descriptive, une exposition, une bibliographie.

1991, La Beauté convulsive, centre Pompidou, [Photos d'objets] photos d'objets dans l'atelier