Les 120 journées de Sodome
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du récit du marquis de Sade, publié de 1931 à 1935 à Paris, aux dépens des souscripteurs bibliophiles.
Deux images, une notice descriptive, des liens.
Auteur Donatien Alphonse François de SadeÉdité par Maurice Heine
Édition critique, établie sur le manuscrit original autographe par Maurice Heine.
Édition originale des 2 premiers volumes (édition complète en 3 volumes).
Un des 60 premiers exemplaires numérotés sur papier des manufactures impériales du Japon.
Lettre autographe, on ne peut plus surréaliste, signée à l'encre rouge de Jacqueline Lamba à André Breton, insérée dans l'exemplaire (15 décembre 1933, enveloppe conservée). [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Paris, Aux Dépens des Bibliophiles Souscripteurs, 1931 - 1935. 3 volumes grand in-4°, en feuilles. Couvertures rempliées. |
Date d'édition | 1931 |
Édition | édition originale |
Langues | français |
Dimensions | 29,00 cm |
Nombre de pages | XVI - 498 |
Éditeur | Aux dépens des bibliophiles souscripteurs, Paris |
Référence | 6042000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1234 |
Mots-clés | critique, philosophie, érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100174071 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du récit du marquis de Sade, publié de 1931 à 1935 à Paris, aux dépens des souscripteurs bibliophiles.
Deux images, une notice descriptive, des liens.
Lettre de Jacqueline Lamba à André Breton, datée de Paris le 15 décembre 1933.
Une image, une notice descriptive, un lien.
Auteur Donatien Alphonse François de SadeÉdité par Maurice Heine
Édition originale des 2 premiers volumes (édition complète en 3 volumes).
Un des 60 premiers exemplaires numérotés sur papier des manufactures impériales du Japon.
Lettre insérée dans l'un des deux exemplaires. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Paris, Aux dépens des bibliophiles souscripteurs, Presse de Stendhal & Compagnie, 1931, 1935. 3 volumes grand in-4°, en feuilles, couvertures rempliées. |
Date d'édition | 01/01/1933 |
Édition | édition originale |
Langues | français |
Dimensions | 29,00 cm |
Illustrations | Photographie en frontispice |
Nombre de pages | XVI - 498 |
Éditeur | Aux dépens des bibliophiles souscripteurs, Paris |
Référence | 6042000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1234 |
Mots-clés | critique, philosophie, érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101000732 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du récit du marquis de Sade, publié de 1931 à 1935 à Paris, aux dépens des souscripteurs bibliophiles.
Deux images, une notice descriptive, des liens.
Lettre de Jacqueline Lamba à André Breton, datée de Paris le 15 décembre 1933.
Une image, une notice descriptive, un lien.
Premier volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
La fameuse édition Pauvert de l'œuvre du marquis de Sade, Les 120 journées... est réeditée en 1953.
Nouvelle édition en trois volumes limitée à 475 exemplaires numérotés, 1er volume et suivants. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Sceaux, Jean-Jacques Pauvert, 1953. Petit in-12 carré. Trois volumes, brochés. |
Date d'édition | 1953 |
Langues | français |
Dimensions | 17,00 cm |
Éditeur | Jean-Jacques Pauvert, Paris & Sceaux |
Référence | 6544000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100253531 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Troisième volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Premier volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Nouvelle édition en quatre volumes tirée à 750 exemplaires numérotés. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Bruxelles, s.é., 1947. In-12 carré. Vol. 1. Couvertures à rabat, broché. |
Volume | 1 |
Date d'édition | 1947 |
Langues | français |
Nombre de pages | 105 |
Éditeur | Sans éditeur |
Référence | 6547000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | roman - récit - conte ou nouvelle, érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100491981 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Troisième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Quatrième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Deuxième volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Nouvelle édition tirée à 750 exemplaires numérotés. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Bruxelles, s.é., 1947. In-12 carré. Vol. 2. Couvertures à rabat, broché. |
Volume | 2 |
Date d'édition | 1953 |
Langues | français |
Nombre de pages | 162 |
Éditeur | Sans éditeur |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | roman - récit - conte ou nouvelle, érotisme |
Catégories | Livres et revues, Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100633110 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Une image, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Quatrième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Deuxième volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
La fameuse édition Pauvert de l'œuvre du marquis de Sade, Les 120 journées... est réeditée en 1953.
Nouvelle édition en trois volumes limitée à 475 exemplaires numérotés, 1er volume et suivants. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Sceaux, Jean-Jacques Pauvert, 1953. Petit in-12 carré, broché. |
Date d'édition | 1953 |
Langues | français |
Dimensions | 17,00 cm |
Éditeur | Jean-Jacques Pauvert, Paris & Sceaux |
Référence | 6544000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001565 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Troisième volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Troisième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Nouvelle édition tirée à 750 exemplaires numérotés. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Bruxelles, s.é., 1948. In-12 carré. Vol. 3. Couvertures à rabat, broché. |
Volume | 3 |
Date d'édition | 1953 |
Langues | français |
Dimensions | 17,00 cm |
Nombre de pages | 224 |
Éditeur | Sans éditeur |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | roman - récit - conte ou nouvelle, érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100499990 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Une image, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Quatrième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Troisième volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
La fameuse édition Pauvert de l'œuvre du marquis de Sade, Les 120 journées... est réeditée en 1953.
Nouvelle édition en trois volumes limitée à 475 exemplaires numérotés, 1er volume et suivants. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Sceaux, Jean-Jacques Pauvert, 1953. Petit in-12 carré, broché. |
Date d'édition | 1953 |
Langues | français |
Dimensions | 17,00 cm |
Éditeur | Jean-Jacques Pauvert, Paris & Sceaux |
Référence | 6544000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001566 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du roman du marquis de Sade publié en 1953 chez Jean-Jacques Pauvert à Sceaux.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Quatrième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Nouvelle édition tirée à 750 exemplaires numérotés. [catalogue de la vente, 2003]
Notes bibliographiques | Bruxelles, s.é., 1948. In-12 carré. Vol. 4. Couvertures à rabat, broché. |
Volume | 4 |
Date d'édition | 1948 |
Langues | français |
Dimensions | 17,00 cm |
Nombre de pages | 125 p. |
Éditeur | Sans éditeur |
Référence | 6547000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1241 |
Mots-clés | roman - récit - conte ou nouvelle, érotisme |
Catégories | Pièces, poésies, romans, essais |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001564 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Une image, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du roman de D. A. F. marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
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Donatien Alphonse François de Sade
Troisième volume du roman du marquis de Sade publié en 1948 à Bruxelles.
Deux images, une notice descriptive, un lien.
Auteur André BretonPersonnes citées Louis Aragon, Germaine Everling, Josep Dalmau i Rafel, Simone Kahn, ép. Breton puis Collinet, M. Mills, Madame Mills, Francis PicabiaDestinataire Jacques Doucet
Lettre d'André Breton à Jacques Doucet, écrite en partie à Barcelone le 7 novembre 1922, puis envoyée le 9 novembre avec un ajout.
André Breton, lorsqu'il écrit cette lettre, voyage avec Francis Picabia à l'occasion d'une exposition de ses œuvres. Après avoir rencontré un couple américain, il séjourne dans un hôtel qui ne recueille pas ses faveurs, et évoque la figure de Josep Dalpau i Rafel, galeriste espagnol promoteur de Picabia.
Venu prononcer une conférence remarquée sur l'esprit moderne, le 19 novembre à l'Ateneo : « Caractères de l'évolution moderne et ce qui en participe », le jeune Breton ne semble pas beaucoup apprécier son séjour espangol, et demande à Jacques Doucet de bien vouloir transmettre ses pensées à Aragon. Le 9 novembre, il reprend la plume pour informer Doucet de la maladie de Simone. Le séjour se prolonge donc de quelques jours. [Antoine Poisson, 2021]
7 novembre 1922
Très cher Monsieur,
le nuage de fatigue qui nous a portés ici ne s’est pas encore dissipé que je viens vous donner de mes nouvelles. Nous sommes arrivés dimanche à Barcelone après avoir séjourné à Marseille où, durant trois jours, nous fûmes les hôtes d’amis américains, M. et Mme Mills, au somptueux hôtel de la Réserve, sur la Corniche. Ce fut jusqu’ici la partie la plus agréable de notre voyage. Je me serais volontiers attardé dans cette maison quasi déserte où les hautes cloisons de boiserie qui séparent les chambres étaient percées d’une quantité de petits trous pour les besoins d’une cause différente de la nôtre et ne cessaient de grincer au vent la nuit ; où les serviteurs sont obséquieux comme la mer. Avec Picabia, dans une rue basse de Marseille, à « Cytheria » nous nous sommes fait présenter deux films érotiques de premier ordre.
Barcelone offre moins de ressources et il se peut bien que l’Espagne me demeure antipathique. Il est vrai que je ne me console pas d’avoir quitté Paris au moment où se passaient tant de choses intéressantes. De plus j’étais assez sérieusement malade en arrivant ici et qu’aurait-ce été sans votre merveilleux manteau ! Enfin la vie est d’un prix inabordable, à ce point qu’il nous faut dès maintenant songer à rentrer. J’hésite beaucoup à faire part de cette nécessité à Picabia dont l’exposition n’ouvre que le 18 ; qui compte beaucoup sur les conférences que je devais faire à l’Atheneo, le cercle intellectuel de la ville ; et pour qui l’on est tenu à l’impossible, ce qui est souvent délicieux, dès qu’on a choisi d’être son ami. Mon désir actuel est d’être de retour à Paris à la fin de la semaine et d’éviter les complications de toutes sortes. Toujours est‑il que c’est la dernière fois que je me lance dans une aventure de cette sorte, qui n’est pas même une aventure au bon sens du mot. Nous n’aurions, en demeurant à Barcelone, la perspective de quitter cette pension qui imite à s’y méprendre la maison de santé et dont les deux premiers étages sont occupés d’ailleurs par une pharmacie, que pour la maison de Dalmau, le marchand de tableaux qui invite Picabia, celle‑ci incluse dans la cathédrale et que se disputent les couleurs vives et les parfums de sacristie, l’hôte étant lui‑même ce qu’on peut imaginer de mieux dans le genre cloporte : vous voyez, Monsieur, que cela n’a rien d’engageant.
Si les lois de la civilité et l’ennui de ne pas être parfaitement agréable à Picabia qui se plaît ici, on se demande comment, n’étaient pour rien dans ma décision, il y a longtemps que je serais loin, je ne le cache pas.
J’espère : j’espère que j’aurai le plaisir de vous voir au début de la semaine prochaine. Sinon, c’est que tout se sera « arrangé » pour mon plus grand désespoir mais je me jure que non et je ne vois pas ce qui pourrait plus longtemps m’empêcher de rejoindre ma vie qui est ailleurs.
Je vous prie, Monsieur, de présenter à Madame Doucet mes hommages les plus respectueux.
Voudriez‑ vous dire à Aragon que le cœur me manque pour lui écrire, que j’arrive et qu’il me pardonne.
Ma femme me charge pour vous de beaucoup de pensées affectueuses et moi je suis, Monsieur, très heureux de pouvoir vous dire à bientôt.
André Breton.
9 novembre. Je rouvre ma lettre. Simone a été prise hier d’un violent accès de fièvre (39,5) et le médecin consulté ne nous permet pas de rentrer avant une huitaine de jours. (Hélas.) Ce matin elle va mieux.
J’ai par bonheur trouvé ici le moyen de gagner l’argent nécessaire pour subvenir à nos frais jusqu’à la fin de notre séjour. Nous rentrerons tous deux ensemble à Paris, Madame Everling, Picabia et nous, le 20 novembre. Ainsi je pourrai faire ma conférence et l’auto nous ramènera.
André Breton, Lettres à Jacques Doucet, éd. Étienne-Alain Hubert, Paris, Gallimard, coll. Blanche, 2016, p. 135-137.
Date de création | 07/11/1922 |
Notes bibliographiques | Ms, encre noire - Quatre pages 23,5 × 13,5 cm sur un feuillet plié 27 × 23,5 cm. Papier à en‑tête imprimé en bleu foncé : PENSIÓN NOWÉ / DIRECTOR- PROPIETARIO / LUIS G. MONTON / BARCELONA / PLAZA DE CATALUÑA, 12 / RONDA DE SAN PEDRO, 2. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Paris : BLJD 7210-27 |
Dimensions | 13,50 x 23,50 cm |
Nombre de pages | 4 |
Crédit | © Aube Breton, Gallimard 2016 |
Mots-clés | conférence, correspondance, lettre, voyage, érotisme |
Catégories | Correspondance, Lettres d'André Breton |
Série | [Correspondance] Lettres à Jacques Doucet |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001025 |
Auteur Alberto GiacomettiDestinataire André BretonPersonnes citées Stella, Paul Éluard, Benjamin Péret
Lettre d'Alberto Giacometti à André Breton, datée de Maloja le 8 août 1933.
Maloja le 8 août 1933
Mon cher André[,] je viens de t’écrire une lettre de 2 pages [addition en marge gauche : elle est dans l’enveloppe], mais si misérable que je ne peux pas l’envoyer, pourtant c’est de la lâcheté de [addition : ??? je ne sais pas bien] ne pas le faire mais dans ce cas je le suis, et puis celle-ci ne promet pas bien mieux, tout ça mêlé de grandes difficultés d’écrire les lettres (a e u o) et les mots qui se mettent de travers comme des bâtons, j’écris comme si je travaillais la terre avec une pioche. Lʼun des motifs de la lettre c’était de tʼenvoyer mon adresse : A. S. Maloja. Engadine. Suisse. Je serais très très content d’avoir de tes nouvelles dans pas trop longtemps, de savoir comme tu vas, ce que tu fais, si les choses se sont un peu mieux arrangées depuis mon départ, ce que j’espère tant, et il m’est trop difficile d’écrire parce que en écrivant à toi je pense à toi et je suis absent du papier et de la plume de ce qui me passe par la tête je fais un dialogue, arrangeant tes réponses.
________________
Voilà l’état dans lequel je suis. Pas mieux qu’il y a 8 jours, encore complètement éparpillé ou plutôt — car je n’aime pas ce mot [flèche vers le mot « éparpillé »] — sectionné je ne sais pas où les différentes parties se trouvent ici il ne reste qu’un vide presque, mais maintenant que je n’ai plus [addition : comme si ça a un air sérieux] beaucoup à faire je vais partir à leur recherche, mais je ne vais peut-être pas les ramener, au contraire, je les laisserai s’en aller, seulement de loin je tacherai de les suivre un peu, elles ne sont probablement pas aussi loin que je crois et peut-être simplement dissoutes. C’est encore une jolie illusion et je regarde par la fenêtre, mais je pense que le fait d’écrire une lettre et de ne pas l’envoyer par peur de se compromettre va te parler [note de bas de page : naturellement, tu as raison.] et alors je préfère la mettre dans l’enveloppe avec celle-ci. J’avais une excuse qui au fond a plus de poids que tout le reste, c’est que je voulais t’épargner de lire tout ça qui ne contient rien et peut être ; non si c’est à un moment où tu n’as pas envie de le faire tu ne le ferais quand même pas, et maintenant ça te suffit de regarder la feuille comme tu veux. J’écris tout ça pour me sentir un peu avec toi malgré mon état bien sous 0, mais qui me laisse pour le moment si différent, presque de bonne humeur, très relativement, comme des grandes vacances mais avec une belle brisure tout de même et un vide ou beaucoup de choses sont tombées, mon amie aussi. J’ai rencontré une toute jeune fille presque une petite fille (mais, ça dépend du moment, une fois sur les 2), rencontré sur la route, j’ai juste dit bonjour 2 fois en passant sans presque m’arrêter, il n’y aura jamais rien de plus mais ça me fait sortir jusqu’au village, elle est très agitée toujours en mouvement, elle court en tournant vite la tête plusieurs fois ; comme un chevreuil et tout avec beaucoup d’hésitations, c’est la fille d’un cafetier ou plutôt d’un marchand de vin et elle va l’hiver dans un couvent à l’école. Mais je dois sortir et ce soir, non, je prends la lettre avec et je passe à la poste. Pardonne-moi si cette lettre est trop ennuyeuse. Je serais très content si tu m’écrivais une fois.
Très affectueusement ton ami
Alberto Giacometti.
[P.-S. –] Et j’ai dû vite finir sinon peut-être j’aurais continué, comme à Paris quelques fois le soir sur le point de partir.
Je pense que tu vois souvent Paul Éluard, dis-lui bonjour [addition : À Péret aussi] de ma part et que je vais lui écrire.
Tu avais reçu ma lettre de Zürich ?
Date de création | 08/08/1933 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Deux pages in-4° ms, dessins, ratures à l'encre noire. Lettre insérée sous enveloppe avec la lettre précédente BRT C 831. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 2 p. |
Crédit | © Fondation Alberto Giacometti |
Référence | 19001022 |
Mots-clés | lettre, sculpture, érotisme |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Alberto Giacometti |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001768 |
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Lettre d'Alberto Giacometti à André Breton datée de Zürich le 3 août 1933.
Deux images, une notice descriptive, une bibliothèque.
Auteur Alberto GiacomettiDestinataire André BretonPersonnes citées Cuevas de Vera, Stella, René Crevel
Lettre d'Alberto Giacometti à André Breton, datée de Maloja le 11 août 1933.
Maloja le 11 août 1933
Mon très cher ami,
C’est 8 heures 10 du soir, dehors il pleut, j’ai tourné un peu autour de la maison, entré, sorti, je me suis assis 5 minutes sur un escalier et puis sur une pierre je suis seul et aucune envie d’aller plus loin ni dans la possibilité de faire quoi que ce soit hors de t’écrire, seule occupation qui me retient. — J’espère de ne pas trop t’ennuyer après les misérables lettres de l’autre jour (je les ai envoyées pour réagir contre la grande difficulté que j’avais pour t’écrire provoquée par un très grand sens d’infériorité, d’ailleurs justifié, et puis ce jour-là je voulais te donner de mes nouvelles et il m’était impossible de faire moins mal !)
Je voudrais tant savoir quelque chose de toi, je suis content si tu m’envoies même une carte postale. Cette nuit j’ai rêvé d’être au café de la Place Blanche ; nous étions plusieurs, il y avait une nappe blanche sur la table, mais je ne me rappelle plus les détails du rêve. — Depuis que je n’ai plus des occupations imposées par les circonstances, depuis mercredi, je me retrouve, moi, ici, seul, complètement désorienté dans un vide où toutes les choses m’échappent (mes projets de travail et autres faits à Paris ont perdu toute consistance). J’en suis à la recherche d’une planche pour juste me tenir debout. Tant de choses qui à Paris avaient un certain air de réalité manquent ici, mais je ne le regrette pas, au moins pour le moment. Il me semble être au milieu d’un inconnu complet où le premier mot est à trouver. Et puis l’air ici est très dissolvant, avant tout pendant le jour, un vent léger souffle de tous les côtés et semble traverser la tête ; on se sent un crâne avec des grandes fenêtres aux rideaux très fins par où passent les courants d’air et la lumière du soleil, alors je finis par rentrer à la maison où j’essaie de peindre, de dessiner ou de lire[.]
J’ai vite l’impression [Trait entre « jʼai vite », « peindre » et « dessiner »] qu’il ne faut pas insister, périmé [sic], l’espèce de refuge, un tableau, encore un tableau ! Je peux avoir l’illusion, je sais que c’est une illusion d’un certain contentement (je manque de mots) on peut mettre un cadre, on est orienté, tout est dans l’ordre ! Je ne sais pas où doit finir cette phrase et puis je pense que c’est uniquement subjectif[.]
Hier après-midi, j’étais assez longtemps assis sur une hauteur pas loin derrière la maison de cette très jeune fille ou enfant (je voudrais savoir l’âge qu’elle a). Tout le village bien que très près avait l’air réduit, comme vu à travers des [dessin de jumelles] (jumelles ?) renversées. Vingt fois elle est sortie, rentrée par trois ou quatre portes différentes, elle allait chercher une corbeille dans un bâtiment à côté, jetait des pierres contre les murs en dançant (?) sur soi-même (?), courrait acheter des fruits, puis paraissait en haut d’un escalier ouvert pour vite disparaître à [sic] l’autre côté de la maison, en s’assurant chaque fois que si j’étais encore là ; à cette distance on voyait tous les gestes et les mouvements de la tête mais pas les traits, la figure n’était qu’une petite tache d’un brun très clair qui changeait de dimension selon la direction de son regard invisible. Aujourd’hui je n’ai pas eu la force de retourner, l’approche d’un orage, arrivé enfin à 6 heures, annulait toute possibilité de mouvement. _________________________ Et je n’ose pas te faire lire davantage, et tout d’un coup je me sens fatigué. Est-ce que je verrai un jour ton écriture ?
Très affectueusement,
Ton ami Alberto Giacometti.
[P.-S. –] Crevel mʼa téléphoné, il semble très inquiet (aussi de ton silence !) toujours commune — Madame de Quevas.
Date de création | 11/08/1933 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Une feuille recto-verso, deux pages, lettre signée, dessins, ratures. - Ms encre noire. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 2 pages |
Crédit | © Fondation Alberto Giacometti |
Référence | 19001024 |
Mots-clés | rêve, surréalisme, érotisme |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Alberto Giacometti |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001769 |
Auteur Alberto GiacomettiDestinataire André BretonPersonnes citées Consuelo de Saint-Exupéry, Stella, René Crevel
Lettre d'Alberto Giacometti à André Breton, datée de Maloja le 23 août 1933.
Maloja, le 23 août 1933
Mon très cher André,
J’étais très content de lire ta lettre et je te remercie infiniment. De toute la lettre j’ai l’impression que tu vas beaucoup mieux [addition en marge gauche : pardonne-moi ces mots complètement impossibles] au moins ce jour-là et c’est ce qui m’a fait le plus grand plaisir. En lisant les passages de la lettre de Consuelo il me semblait l’entendre parler, un jour au restaurant où elle racontait des histoires merveilleusement. Tu peux penser comme je serais heureux si je recevais la lettre dont tu parles, sûrement elle serait très lucide, et même si tu ne me l’écris pas je trouve que tu devrais absolument le faire pour toi, ça te conduirait, je pense, très loin sur toutes les choses possibles. J’aimerais tellement recevoir cette lettre et j’ai une vague peur de ne pas la voir, j’espère me tromper ! J’écris, la tête appuyée avec tout son poids sur une main, le papier de travers, mal assis et dans l’impossibilité de faire autrement j’ai aussi un peu mal à la tête.
Ce soir j’ai reçu l’enquête pour Minotaure, en lisant les questions se formulait la réponse ! Il m’est impossible de faire la moindre ligne la moindre sculpture qui ne soit pas en relation avec Denise - mon amie | | au-delà d’une trappe ! depuis deux jours je fais des tableaux d’elle, c’est les seuls moments où je vis (?), je ne sors pas du tout, je passe la journée devant une des toiles ou une figure se fait même quand je me promène dans la maison, à table, la nuit et maintenant encore. Les jours avant c’était un vide, une (je ne trouve pas le mot) complet, maintenant encore ; mais je n’y suis plus, je n’ai pas plus de vie. La petite fille, elle s’appelle Stella – Étoile.
Les dernières fois que je l’ai vue, il y a 5 ou 6 jours je ne sais pas, il me semble très loin, elle s’enfuyait (enfuir ?) à peine elle me voyait venir dans la rue. Je suis entré dans son restaurant [addition en marge gauche : acheter des cigarettes qui s’appellent Stella], vite elle est partie par une autre porte, je me suis assis dehors à une table devant un café au milieu du village ; pour aller à la poste elle a fait un grand détour par les prés pour ne pas me passer à côté ! un moment ça m’a désolé, mais — cette phrase ne veut plus continuer. C’est très tard, des gens arrivent, je me vois dans dix minutes marcher dans la rue vers la poste mettre la lettre dans la boîte. Je pense que demain je dois aller à St. Moritz (c’est tout près), Crevel passe par là, ça m’ennuie terriblement de faire le voyage et je n’ai plus le courage d’écrire. ________________ L’autre jour j’étais sur une montagne [addition en marge droite : Malgré moi !] ; de la glace et du vent résultat : les lèvres complètement ouvertes gonflées, etc. Du moment que j’arrive à écrire ça ! et pourtant il me semble que j’avais autre chose à dire, même plusieurs, mais elles ne veulent pas se formuler maintenant.
À bientôt et pardonne-moi cette lettre.
_________________ Ton ami
Alberto Giacometti
Date de création | 11/08/1933 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | Une feuille recto-verso, deux pages, lettre signée, dessins, ratures. - Ms encre noire. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | |
Nombre de pages | 2 p. |
Crédit | © Fondation Alberto Giacometti |
Référence | 19001025 |
Mots-clés | enquête ou questionnaire, lettre, sculpture, érotisme |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Alberto Giacometti |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001770 |
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Gyula Halász, dit Brassaï, André Breton, Ferdinand Brückner, Paul Chardon, Édouard Claparède, André Derain, Paul Éluard, Maurice Heine, Jacques Lacan, Igor Markevitch, Félix Nadar, Benjamin Péret, Man Ray, Maurice Raynal, Tristan Tzara
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Numéro 3-4, daté de décembre 1933, de la revue lancée en 1933 par Albert Skira.
Une image, une notice descriptive, une série, un feuilletoir.
Auteur Jacqueline LambaDestinataire André BretonPersonne citée Donatien Alphonse François de Sade
Lettre autographe, on ne peut plus surréaliste, signée à l'encre rouge de Jacqueline Lamba à André Breton, insérée dans l'exemplaire des 120 journées (15 décembre 1933, enveloppe conservée).
« Monsieur, Auriez-vous Les 120 journées de Sodome ? Et en ce cas, pourriez-vous me prêter ce livre. Je m'excuse d'une telle demande mais j'espère absolument que vous la prendrez aussi simplement que je la fais ici et que vous me ferez confiance. Il m'est impossible de me procurer actuellement cette lecture. […] Jacqueline Lamba. » [catalogue de la vente, 2003]
Date de création | 15/12/1933 |
Adresse de destination | |
Langues | français |
Notes | Ms - encre rouge - enveloppe conservée |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 1 |
Référence | 6042000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1234 |
Mots-clés | lettre, érotisme |
Catégories | Lettres à André Breton |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101000731 |
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Donatien Alphonse François de Sade
Premier volume du récit du marquis de Sade, publié de 1931 à 1935 à Paris, aux dépens des souscripteurs bibliophiles.
Deux images, une notice descriptive, des liens.
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Donatien Alphonse François de Sade
Deuxième volume du récit du marquis de Sade, publié de 1931 à 1935 à Paris, aux dépens des souscripteurs bibliophiles.
Deux images, une notice descriptive, des liens.
Auteur Pierre NavilleDestinataire André BretonPersonnes citées Elisa Claro Breton, Charles Fourier, André Gide, Donatien Alphonse François de Sade, Maurice Nadeau
Lettre de Pierre Naville datée du 29 juillet et adressée à André Breton.
Insérée dans le livre de Fourier intitulé Théorie des quatre mouvements et des destinées générales, cette lettre autographe de Pierre Naville adressée à André Breton est relative à Charles Fourier :
« Il existe à la bibliothèque de l'école Normale supérieure des manuscrits érotiques et obscènes de Fourier du plus haut intérêt, Fourier y apparaissant comme une sorte de continuateur éthéré de Sade... » (2 pages in-8° avec enveloppe) [Catalogue de la vente, 2003]
Le cachet de la poste indique 27 juillet 1946 comme date d'envoi de la lettre. En conséquence, il semble que Naville ait noté la date du 29 juillet par erreur. [site André Breton, 2021]
Date de création | 29/07/1946 |
Date du cachet de la Poste | 27/07/1946 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | 2 pages in-8° manuscrites, encre noire. Enveloppe conservée. |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 2 p. |
Référence | 7182000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1442 |
Mots-clés | Fourier, lettre, érotisme |
Catégories | Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Pierre ou Denise Naville |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101001625 |
Essai de Fourier publié en 1808 à Lyon sans mention d'éditeur.
Deux images, une notice descriptive, des lettres associées, un lien, un feuilletoir.
Auteur Gilbert LélyPersonnes citées A. Bégis, Louis Capet, Maurice Daumas, Fouquier-Tinville, Gaufridy, Rainaud, Maximilien Robespierre, François René Roland, Donatien Alphonse François de Sade, Paul Gauguin, Maurice HeineDestinataire André Breton
Texte de la préface aux œuvres de Sade que Gilbert Lély adresse à André Breton sous forme d'une lettre datée du 10 décembre 1951 et d'une autre datée du 21 janvier 1952.
Gilbert Lély s'impose peu à peu, après-guerre, comme le successeur de Maurice Heine chez les (rares) spécialistes de Sade. Il envoie ici à Breton une série de références et d'extraits très précis, extraits du travail de recherche qu'il a mené pour publier sa Vie du marquis de Sade. Le manuscrit, explique-t-il brièvement, va être remis à l'éditeur « dans quelques jours » ; ce qui nous autorise à dater cet envoi de 1951 ou 1952, car le volume paraît en 1952. [site Atelier André Breton, 2005]
Texte autographe signé et texte imprimé, 10 décembre 1951 et 21 janvier [1952].
- 5 pages in-4°, texte autographe signé de Lély à André Breton avec des découpages de textes imprimés de lettres de Sade dans le corps de la lettre. [catalogue de la vente, 2003]
Date de création | 10/12/1951 |
Notes bibliographiques | - 5 pages in-4° - Ms et Ts - imp - encre bleue sur papier gris |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 5 p. |
Référence | 1502000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2335 |
Mots-clés | critique, lettre, notes de travail, érotisme |
Catégories | Manuscrits, Manuscrits des membres du groupe |
Série | [Correspondance] Lettres de Gilbert Lély |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100618560 |
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Lettre signée de Gilbert Lély à André Breton et datée du 21 janvier 1952.
Deux images, une notice descriptive, une œuvre associée.
Auteur Gilbert LélyDestinataire André BretonPersonnes citées Donatien Alphonse François de Sade, Maurice Heine
Lettre signée de Gilbert Lély à André Breton et datée du 21 janvier 1952.
Gilbert Lély s'impose peu à peu, après guerre, comme le successeur de Maurice Heine chez les (rares) spécialistes de Sade. Il envoie ici à Breton une série de références et d'extraits très précis, extraits du travail de recherche qu'il a mené pour publier sa Vie du marquis de Sade. Le manuscrit, explique-t-il brièvement, va être remis à l'éditeur « dans quelques jours » ; ce qui nous autorise à dater cet envoi de 1951 ou 1952, car le volume paraît en 1952. [site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe datée du 21 janvier 1952.
- 2 pages in-4°, texte tapuscrit autographe signé avec notes autographes de Lély à André Breton de l'avertissement qui précèdera la vie de Sade de Gilbert Lély. [Catalogue de la vente, 2003]
Date de création | 21/01/1952 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | 2 pages in-4° - Ms - encre rouge et bleue |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 2 p. |
Référence | 1502000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2335 |
Mots-clés | lettre, érotisme |
Catégories | Correspondance |
Série | [Correspondance] Lettres de Gilbert Lély |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002323 |
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Texte de la préface aux œuvres de Sade que Gilbert Lély adresse à André Breton sous forme d'une lettre datée du 10 décembre 1951.
Sept images, une notice descriptive, une œuvre associée.
Auteur Pierre MolinierDestinataire André BretonPersonne citée Jean-Paul Sadran
Lettre de Pierre Molinier à André Breton datée le 22 avril 1955.
Pierre Molinier, longtemps basé à Bordeaux, est l'un des peintres les plus fidèles à Breton ; d'un caractère facétieux, comme on peut le voir en lisant quelques-uns des poèmes qu'il adresse à son ami dans les lettres et dessins réunis ici, il se définit dans l'un des textes présentés comme « un composé de trois personnages ». On le voit ici, au fil de lettres couvrant la période 1938-1963, évoquer tour à tour sa peinture et des questions plus intimes - divorces, problèmes d'argent. Au fil du temps, il sollicite de plus en plus souvent l'avis de Breton sur ses derniers tableaux - ce qui nous vaut de belles reproductions, malheureusement en noir et blanc. [Site Atelier André Breton, 2005]
Lettre autographe et tapuscrite, datée du 22 avril 1955.
2 pages in-4°, lettre autographe signée à André Breton enluminée de 2 dessins originaux par Molinier. [Catalogue de la vente, 2003]
Des photos sont jointes à cette lettre. Elles semblent certainement être celles que nous retrouvons dans le lot 2376. [Site Atelier André Breton, 2023]
Date de création | 22/04/1955 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | 2 pages in-4° - Ms - Ts - encre noire - enveloppe non conservée |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 2 p. |
Référence | 1799000 |
Vente Breton 2003 | Lot 2411 |
Mots-clés | arts graphiques, exposition, lettre, peinture, photographie, tapuscrit, érotisme |
Catégories | Correspondance, Lettres à André Breton |
Série | [Correspondance] Correspondance avec Pierre Molinier |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101002411 |
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Photographies originales d'œuvres de Pierre Molinier.
12 images, une notice descriptive.
[Album] Album de photographies et lettre de Pierre Molinier, [Correspondance] Correspondance avec Pierre Molinier
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Tapuscrit signé de Jean-Paul Sadran, sans date [1955].
Quatre images, une notice descriptive, une œuvre associée.
Auteur Wifredo LamDestinataire André BretonPersonnes citées Elisa Claro Breton, Bill Copley, René Dreyfus
Lettre de Wifredo Lam adressée à « André et Alisa » le 21 août 1959.
Lettre autographe signée avec dessin original à l'encre. Albisola, 21 août 1959.
Par Wifredo Lam, une lettre adressée à André Breton dans laquelle le peintre se déclare heureux de participer à l'exposition EROS et illustre sa lettre par un petit dessin original anthropomorphe au stylo à bille. [catalogue de la vente, 2003]
Date de création | 21 août 1959 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | 1 page in-8° - Ts - Ds - Ms - encre bleue signée, enveloppe conservée |
Langues | français |
Lieu d'origine | |
Nombre de pages | 1 p. |
Crédit | © ADAGP, Paris, 2005. |
Référence | 765000 |
Vente Breton 2003 | Lot 1553 |
Mots-clés | arts graphiques, exposition, lettre, érotisme |
Catégories | Lettres à André Breton |
Série | 1959-1960, [E.R.O.S.], [Correspondance] Lettres de Wifredo Lam |
Exposition | 1959, Exposition InteRnatiOnale du Surréalisme EROS |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600100455710 |
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Robert Benayoun, Vincent Bounoure, André Breton, Daniel Cordier, Marcel Duchamp, Alain Joubert, Joyce Mansour, Mimi Parent, Octavio Paz, André Pieyre de MandiarguesJean ou Hans Arp, Enrico Baj, Jean-Louis Bédouin, Hans Bellmer, Robert Benayoun, Jean Benoît, Bona Tibertelli de Pisis, dite Bona, Victor Brauner, Elisa Claro Breton, André Breton, Jacques Brunius, Agustín Cárdenas, Leonora Carrington, Bill Copley, Joseph Cornell, Salvador Dalí, Adrien Dax, Giorgio De Chirico, Guy Doumayrou, Marcel Duchamp, Yves Elléouët, Max Ernst, P.-A. Gette, Alberto Giacometti, Arshile Gorky, Arshile Gorky, Simon Hantaï, Jindrich Heisler, Jacques Hérold, Hiquily, Radovan Ivsic, Jasper Johns, Alain Joubert, Horst-Egon Kalinowski, Robert Lagarde, Yves Laloy, Wifredo Lam, Jacques Le Maréchal, René Magritte, Manina, Joyce Mansour, Maria Martins, dite Maria, Alberto Martini, André Masson, Roberto Echauren Matta, Édouard-Léon-Théodore Mesens, Joan Miró, Pierre Molinier, Nevelsson, Richard Oelze, Meret Oppenheim, Wolfgang Paalen, Mimi Parent, Benjamin Péret, Benjamin Péret, Francis Picabia, José Pierre, Robert Rauschenberg, Friedrich Schröder-Sonnenstern, Jean-Claude Silbermann, Jindrich Styrsky, Max Walter Svanberg, Luis E. Tabara, Yves Tanguy, Dorothea Tanning, Marie Cerminova, dite Toyen, Clovis Trouille, Roger Van Hecke, Marianne Van Hirtum, Monique Watteau, Unica Zürn
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Catalogue de l'Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme (EROS) à la galerie Cordier de décembre 1959 à janvier 1960.
24 images, une notice descriptive à compléter, une table des matières, des expositions.
Auteur André BretonPersonnes citées Jean Benoît, Nicole Pierre, dite Nicole, Robert Benayoun, Marcel Duchamp, Mimi Parent, José Pierre, Marie Cerminova, dite ToyenDestinataires Aube Breton-Elléouët, Yves Elléouët
Lettre d'André Breton à Aube et à Yves Elléouët, datée de Saint-Cirq-Lapopie le 23 août 1959.
St-Cirq, le 23 août 1959
Voilà de belles nouvelles, tracées d’une main la vôtre, mon cher Yves , qui n’est pas suspecte de complaisance ni envers la nature ni envers les êtres. J’enrage de ne pouvoir percer du regard ce poudroiement blond que j’ai entendu chanter dès votre arrivée de la voix d’Aube . J’aimerais tant me représenter cela de près et savoir de quoi se font vos journées à tous quatre. Qu’est-ce qui peut bien s’envoler de là, comme oiseaux de l’esprit entre tous ces autres oiseaux ?
Une belle nouvelle, entre toutes les belles, c’est de savoir que vous envisagez de nous rejoindre ici mais quand, au juste ? Nos billets de retour à Paris sont déjà pris pour le 4 septembre au soir et il ne saurait être question de reculer le départ puisqu’il me faut absolument me concerter avec Duchamp pour l’exposition et qu’il regagne le 15 l' Amérique . Hâtez-vous donc au possible.
Toyen et Benayoun ont passé ici une quinzaine de jours et sont partis avant-hier. Avec eux la fièvre des agates a atteint un période encore inconnu. C’est toujours la poursuite d’une quête mystérieuse, fort obscure en fin de compte pour ceux qui s’y livrent et qui n’a presque rien à voir avec le butin qu’on en rapporte, sauf quelques fois, très rares : ainsi j’ai trouvé une très belle pierre rose, très pure, comme on n’en avait encore jamais vue, et dans laquelle est comme empreinte une fleur. Nicole José Pierre , de même, pour sa première recherche, a mis la main sur une cristallisation comme nul de nous n’en avait rencontrée et qui m’a tout de suite paru à sa ressemblance : on dirait un brin de mimosa blanc.
Il fait beau, pas trop chaud cette année à St-Cirq (je dis cela pour vous attirer).
Dites à Mimi et à Jean qu’ils sont à toute heure à la toute fine pointe de tout ce que j’aime.
Elisa et moi nous vous embrassons tendrement.
André
André Breton (Jean-Michel Goutier éd.), Lettres à Aube, Paris, Gallimard, coll. Blanche, 2009, p. 123
Date de création | 23/08/1959 |
Date du cachet de la Poste | 24/08/1959 |
Adresse de destination | |
Notes bibliographiques | 2 pages in-4° |
Lieu d'origine | |
Bibliothèque | Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Paris : Ms Ms 41363_145 |
Modalité d'entrée dans les collections publiques | Don Aube et Oona Elléouët à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Paris, 2003 |
Nombre de pages | 2 |
Crédit | © Aube Breton, Gallimard 2009 |
Référence | 19004983 |
Mots-clés | correspondance, exposition, Saint-Cirq-Lapopie, érotisme |
Catégories | Correspondance, Lettres d'André Breton |
Série | 1959-1960, [E.R.O.S.], [Correspondance] Lettres à Aube |
Lien permanent | https://cms.andrebreton.fr/fr/work/56600101000150 |